« Ce document préfigure notre prochain PLU (Plan local d’urbanisme, N.D.L.R.), c’est-à-dire le visage qu’aura notre ville dans les dix prochaines années ». C’est par ces mots que Monique Delessard, le maire PS de Pontault-Combault, a introduit le débat sur les orientations générales du Projet d’Aménagement et de Développement Durable, lors du conseil municipal du 14 décembre.
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C’est Thierry Tasd’Homme, son 9e adjoint, qui a été chargé d’exposer les orientations générales et intentions d’aménagements sur le territoire. Tout est concerné : l’habitat, les équipements, le paysage, l’environnement, les réseaux d’énergie, les loisirs, etc.
Nous sommes en carence de logements sociaux à Pontault-Combault.
Très vite, c’est le logement qui a suscité le plus d’intérêt et d’inquiétudes, tant du côté des élus de l’opposition que du public présent dans la salle. En effet, pour répondre aux diverses exigences, 2 200 logements de plus seront construits d’ici 2030. C’est le Plan local de l’habitat qui demande 216 logements par an jusqu’en 2022, et le Schéma directeur d’Ile-de-France (SDRIF) avec 88 logements par an jusqu’en 2030. Ainsi, à cette dernière échéance, les Pontellois-Combalusiens seront 41 520, selon les prévisions.
« Nous sommes en carence de logements sociaux. Nous en avons environ 17 % au lieu des 25 % que nous impose la loi », a précisé la première magistrate. Réaction de Cédric Pommot (SE) : « Nous ne payons pas encore d’amende à cause de ça. Alors pourquoi précipiter les choses, même si je ne suis pas contre la construction de logements sociaux ? »
Circulation et stationnement
Conséquence de l’augmentation programmée de la population, la question de la circulation a été mise au centre des discussions. Beaucoup d’habitants se plaignent régulièrement des bouchons qui congestionnent une partie de la commune aux heures de pointe. « Notre ville est ancienne et on ne peut pas élargir les routes, a répondu Thierry Tasd’Homme. La seule solution est de travailler sur l’offre de transport. Il faut multiplier les réseaux de bus, les pistes cyclables. Mais ça sera toujours compliqué de circuler et de stationner à Pontault ». L’une des solutions qui va être rapidement appliquée, dès janvier, est la restructuration des zones de stationnement en centre-ville.
Géothermie
De son côté, Stéphane Finance (LR) a pointé du doigt la question du commissariat (projet que porte la mairie et qui est toujours en attente), ainsi que celle de l’énergie. « Je trouve démagogique de présenter la géothermie comme une énergie alternative pour la Ville sachant que ça n’arrivera jamais vu son coût », a-t-il déclaré, faisant ainsi référence aux intentions de la majorité qui pourrait envisager de creuser un puits de géothermie. Ce qui a fait réagir deux élus de la majorité, Hocine Oumari (EELV) et Elsa Martin (PCF) qui, eux, y voient « une vraie solution aux problèmes de la pollution et du déplacement. »