Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all 19071 articles
Browse latest View live

Manche : des orques ont-elles vraiment été vues au large des côtes du Cotentin ?

$
0
0
Vrai ou faux ? Des internautes disent avoir vu des orques au large de Barfleur (Manche) le 17 novembre.

Vrai ou faux ? Des internautes disent avoir vu des orques au large de Barfleur (Manche) samedi 17 novembre. (©Capture d’écran)

Le 20 novembre 2018, le réseau d’observation de la faune marine OBSenMER a mis en ligne cette information faisant état du passage d’orques en mer de la Manche :

Attention. Observation exceptionnelle ! Samedi 17 novembre, à quelques milles marins de Barfleur, deux orques ont été aperçues par des pêcheurs, comme en témoigne cette image incroyable où les individus sont clairement identifiables.

Attention, Observation exceptionnelle!Samedi 17 novembre, à quelques milles marins de Barfleur, deux orques ont été…

Geplaatst door OBS en MER op Dinsdag 20 november 2018

Mais l’image en question a rapidement provoqué des réactions et de la suspicion.

Plutôt au large de Dublin ?

Des internautes ont fait le lien avec une vidéo prise depuis un chalutier irlandais au large de Dublin. Sur Facebook, un internaute, sous l’identifiant Liam Indianwood, affirme en particulier :

 Il s’agit d’un cliché qui semble avoir été repris depuis un enregistrement vidéo sur un chalutier irlandais. Un orque mâle très bien identifié, fréquentant, la plupart du temps et seul, les eaux écossaises et qui s’appelle John Coe. Attention ! La mauvaise utilisation des outils de recherche participative peut générer des conséquences sur les travaux scientifiques.

A LIRE AUSSI : Cherbourg : un homard d’une couleur rare à la Cité de la Mer

Et il ajoute :

Même s’il peut être grisant d’identifier un tel animal, il n’en reste pas moins que de relayer de fausses informations compromet le travail d’identification et d’observation de mouvements des cétacés. Merci de respecter l’outil et le travail des chercheurs.

Dernière observation en 2013

Le GECC (Groupe d’étude des cétacés du Cotentin), qui est un des administrateurs de l’outil en ligne OBSenMER, met donc en doute l’observation partagée et attend d’entrer en contact avec les pêcheurs qui disent avoir observé ces deux orques au large de Barfleur.

Il n’en demeure pas moins que des orques (ou épaulards) ont déjà été observées, soit échouées, soit à proximité des côtes du département de la Manche. L’espèce est certes très rare sur les côtes normandes. La dernière observation en mer au large de la Manche remontant, selon les archives des associations dédiées à la faune sauvage, à 2013. C’était entre Barneville-Carteret et Jersey.

A LIRE AUSSI : Dans la Manche, on ferme une route pour laisser la priorité… aux amphibiens


Black Friday : votre abonnement numérique à 50% !

$
0
0
Exceptionnellement, votre abonnement numérique est à moitié prix ce vendredi 23 novembre.

Exceptionnellement, votre abonnement numérique est à moitié prix ce vendredi 23 novembre. (©Publihebdos)

Retrouvez vos actualités locales dans un journal numérique hebdomadaire que vous recevrez sur votre boîte mail une fois par semaine.

Abonnez-vous aujourd’hui pour un an à la formule numérique et bénéficiez de 50% de remise, cette offre exclusive est valable jusqu’à ce vendredi soir 23h59. 

Sélectionnez votre journal local sur mon-hebdo.fr/blackfriday et appliquez le code promo 18BKFRIDAY 

Vos avantages

Recevez tous les numéros et suppléments

L’abonnement au journal numérique est la garantie de recevoir tous les numéros et les suppléments pendant la durée de votre abonnement. La livraison est assurée sur votre boîte mail, même en cas d’intempéries ou de manifestations.

Emportez votre journal numérique partout

Lors du petit-déjeuner, dans les transports en commun, dans votre canapé et même en vacances, votre journal numérique vous suit partout sur tablette et smartphone. Pratique et facile !

Profitez d’un tarif avantageux

En vous abonnant, vous bénéficiez d’un tarif préférentiel. C’est pour vous l’assurance de recevoir de nombreux numéros gratuits !

Archivez facilement vos numéros

En un clic, vous archivez les numéros que vous souhaitez au format PDF. Très facile à ouvrir et même à imprimer, cela vous offre une grande flexibilité et vous fait gagner de la place !

Nombre d'adjoints : Le maire de Eu doit revoir sa copie

$
0
0
16 voix contre le projet du maire de la Ville d'Eu de limiter le nombre d'adjoints à trois.

16 voix contre le projet du maire de la Ville d’Eu de limiter le nombre d’adjoints à trois. (©L’Informateur )

Jeudi 22 novembre 2018… C’était la première réunion du conseil municipal de la Ville d’Eu, en Seine-Maritime, depuis la démission de trois adjointes. 

LIRE AUSSIEu : La démission des trois adjointes acceptée par la préfecture

Dans ce jeu de chaises musicales, le maire, Yves Derrien, a annoncé que les élus qui ont quitté la majorité ont souhaité constituer un seul groupe d’opposition, aux côtés des deux autres groupes déjà constitués : Eu pour tous (socialistes et communistes) et le Rassemblement National. 

Un long débat

Yves Derrien a soumis le projet de supprimer trois postes d’adjoints et de n’en conserver que trois, en réattribuant les délégations, en attendant les prochaines élections municipales, dans 16 mois.

« Sur le patrimoine, nous connaissons à présent mieux les dossiers. Un certain nombre de ces dossiers sont bien engagés, les dépenses déjà prévues. Nous avons des fonctionnaires compétents. La compétence tourisme a été reprise par la communauté de communes ».

Il a ajouté que l’organisation des animations pourraient être confiées à un conseiller municipal délégué. 

Je ne vous cache pas que cela va nous demander du travail en plus 

Ancienne adjointe au patrimoine et à la culture, Marie-Christine Petit a manié l’ironie :

Si je comprends bien, vous nous dîtes que nous n’avons pas servi à grand-chose. Vous auriez pu vous en rendre compte plus tôt, vous auriez fait des économies. 

Elle a attaqué le maire et son premier adjoint, Gilbert Deneufve. « Vous avez une bien piètre opinion de la culture et vous ne connaissez pas notre patrimoine ». 

Christian Duchaussoy, un autre opposant, a affirmé : « Les Eudois ont voté pour une équipe, et non pour un homme seul. Une équipe comprenant un maire et un nombre d’adjoints beaucoup plus important que celui que l’on nous propose de valider aujourd’hui. Il y a lieu de s’inquiéter pour la démocratie et le respect de la volonté manifestée par les Eudois ».  

Marie Françoise Gaouyer, élue du groupe Eu a affirmé que la charge de travail sera trop lourde pour un maire et trois adjoints. « Ce sont les habitants qui seront perdants ». 

Françoise Duchaussoy, élue du Rassemblement National y a vu une forme « de mépris des engagements pris auprès des autres élus de votre liste ». Elle n’a pas pris part au vote. 

La majorité mise en minorité 

Le projet n’a pas été approuvé. 16 voix, dont deux élus de la majorité, se sont prononcés contre. Le maire, qui semble-t-il avait déjà envisagé cette hypothèse, va devoir revoir sa copie et formuler une autre proposition lors de la prochaine réunion du conseil municipal. 

Manifestation à Paris : où en sont les Gilets jaunes de Seine-et-Marne ?

$
0
0
Les Gilets jaunes de Seine-et-Marne vont participer à la manifestation à Paris, samedi 24 novembre.

Les Gilets jaunes de Seine-et-Marne vont participer à la manifestation à Paris, samedi 24 novembre. (©La Marne)

Depuis leur manifestation de samedi 17 novembre au péage de Coutevroult sur l’A4, puis au centre commercial Val d’Europe, les Gilets jaunes du nord Seine-et-Marne ont continué leur mouvement en ouvrant les barrières du péage tous les soirs. 

Samedi 24 novembre, ils rejoindront les autres Gilets jaunes en allant manifester à Paris. 

LIRE AUSSI : Les Gilets jaunes refusent de manifester au Champs de Mars samedi

Départ en train depuis Meaux et le Val d’Europe

Ils devraient se rendre dans la capitale en prenant les transports en commun. Le rendez-vous est fixé à 9 h 20 à la gare de Meaux, direction Paris. Les organisateurs préconisent de se rendre à Paris en train et non en voiture. De petits groupes partiront de la gare RER du Val d’Europe.

mais les organisateurs demanden’y aux manifestants de venir à la gare en voiture. Une opération « surprise » pourrait être annoncée samedi matin. 

En début de semaine, les Gilets jaunes voulaient organiser « une opération train gratuit ». Le mouvement semble avoir changé d’avis et devrait se fondre dans la foule, sans arborer le gilet de ralliement.

Pour la première fois de la semaine, les Gilets jaunes ne seront pas au péage de Coutevroult vendredi soir, afin de « se concentrer sur l’opération de samedi ».

LIRE AUSSI : La Tour Eiffel sera fermée samedi 24 novembre

Pour le moment, le chef de file des Gilets jaunes du nord Seine-et-Marne, Eric Drouet invite les manifestants à rester près des Champs-Elysées, « le lieu ne sera pas Concorde, ni Champs de Mars ». Pourtant, le gouvernement a annoncé que celui le terrain du Champs de Mars serait autorisé pour cette manifestation.

Côté Manche : top 5 des articles qui ont cartonné cette semaine sur Facebook

$
0
0
Maître Gim’s sera en concert au festival Papillons de Nuit dimanche 9 juin 2019, à Saint-Laurent-de-Cuves, dans la Manche.

Maître Gim’s sera en concert au festival Papillons de Nuit dimanche 9 juin 2019, à Saint-Laurent-de-Cuves, dans la Manche. (© Julien Manceau – Wikimedia commons)

1/ Maître Gims, Zazie, Kendji Girac … Le festival Papillons de Nuit dévoile les premiers noms de l’édition 2019

Le festival Papillons de Nuit se déroulera du 7 au 9 juin 2019, à Saint-Laurent-de-Cuves (Manche). Cinq premiers noms viennent d’être dévoilés dont ceux de Maître Gims, Zazie et Kendji Girac.

Ce sujet s’est envolé, avec plus de 16 000 personnes atteintes. Le bilan : 161 likes, 103 partages et 162 commentaires.

2/ GILETS JAUNES. Dans la Manche, la principale difficulté se concentre sur l’A84 à hauteur de Guilberville

Depuis samedi 17 novembre 2018, les Gilets Jaunes ont pris possession de l’échangeur de Guilberville (Manche). Résultat : l’A84 est complètement bloquée dans les deux sens.

Avec plus de 13 000 personnes atteintes, cet article a rencontré un vrai succès. Le bilan : 37 likes, 48 partages et 1 commentaire.

3/ Gilets jaunes : un appel à se rassembler devant la préfecture à Saint-Lô

Mercredi 21 novembre 2018, à Saint-Lô (Manche), la stratégie des Gilets jaunes évolue, mais n’est pas coordonnée. Certains appellent donc à les rejoindre.

Ce sujet de nos confrères de La Presse de la Manche a atteint près de 8 000 personnes. Le bilan : 74 likes (dont 23 Haha), 173 partages et 16 commentaires. 

4/ Manche : un concours de chant amateur est organisé, le 24 novembre, à Saint-Lô

Samedi 24 novembre 2018, l’Atelier Musical organise un concours de chant amateur et donne rendez-vous au public, à la Maison de la vie associative, à Saint-Lô (Manche).

Posté sur notre page Facebook, mercredi 21 novembre 2018, cet article approche les 7 000 personnes atteintes. Le bilan : 24 likes, 27 partages et 29 commentaires.

5/ INSOLITE. Dans la Manche, un club de football aura son album Panini

L’idée a été émise par un joueur et le club de Condé-Sports a très vite adhéré à ce projet. D’ici la mi-décembre 2018, un album de vignettes autocollantes sortira à l’effigie du club.

Plus de 6 500 personnes ont été atteintes par ce sujet, qui a recueilli 59 likes, 67 partages et 6 commentaires.

La photo de la semaine
Mardi 20 novembre 2018, les photos postées de l’échangeur de Guilberville (Manche) ont réussi un joli score, avec plus de 8 000 personnes atteintes. Le bilan : 88 likes, 66 partages et 52 commentaires.

La vidéo de la semaine
Mardi 20 novembre 2018, lors de la mobilisation des Gilets Jaunes, l’échangeur de Guilberville (Manche) était complètement bloqué. Nous sommes allés sur place. La première vidéo postée a été vue plus de 12 000 fois et a atteint plus de 16 000 personnes. Le bilan : 78 likes (dont 21 Grrr), 107 partages et 50 commentaires.

Merci de votre fidélité !

LIRE AUSSI. Côté Manche : top 5 des articles qui ont cartonné cette semaine sur Facebook (semaine du 9 au 16 novembre 2018).

Cindy Chéron, une Lizéenne dresseuse de chevaux et créatrice de spectacles

$
0
0
Cindy Chéron, originaire de Lizy-sur-Ourcq, est créatrice de spectacles équestres.

Cindy Chéron, originaire de Lizy-sur-Ourcq, est créatrice de spectacles équestres. (©La Marne )

Vingt ans plus tard, la passion est toujours là et Cindy Chéron en a même fait son métier. Elle possède actuellement trois chevaux qu’elle entraîne dans le but de créer des spectacles équestres. Falco, le chien de la jeune femme fait aussi partie de la troupe.

Mon chien monte également à cheval, tous mes animaux sont ainsi mis à contribution dans mes spectacles.

Un trait d’humour que les spectateurs apprécient particulièrement. Lors de ses créations, la cavalière multiplie les exercices de dressage et passage des chevaux dans le feu.

Cindy Chéron pratique également l’équitation western et l’approche américaine lors de ses spectacles.

Une complicité avec le cheval

La jeune femme se produit actuellement auprès de particuliers lors de fêtes de mariage, de baptêmes ou d’anniversaire.

Je travaille également beaucoup avec des municipalités, notamment près de Paris et dans l’Aisne. Je me produis dans le cadre de fêtes communales… 

Pour se faire connaître, Cindy Chéron compte sur le bouche-à-oreille et participe régulièrement à des salons du cheval.

En parallèle de sa création de spectacle, Cindy Chéron propose des cours de dressage aux particuliers qui le souhaitent.

Ces cours ont pour but de travailler sur les peurs de certains chevaux. Il s’adresse aussi aux cavaliers qui souhaitent créer une véritable complicité avec leurs chevaux par le biais du dressage. 

Cindy Chéron a trouvé là une belle manière de conjuguer travail et passion pour les chevaux.

Psychiatrie à Évreux : à Navarre, « dès le premier jour, j’ai été dépouillée de mon identité »

$
0
0
d

Hospitalisée, pendant 3 semaines, au nouvel hôpital de Navarre à Évreux (Eure) en 2018, Élisa déplore de mauvaises conditions de soins et de traitements. (©Illustration / Eure Infos – La Dépêche)

« Qui se soucie de nous ? » interroge Élisa (prénom modifié), une Ébroïcienne de 64 ans « hébergée» en placement libre durant trois semaines au Nouvel hôpital de Navarre à Évreux (Eure). La sexagénaire a en effet vécu un séjour pour le moins tourmenté, et c’est un doux euphémisme.

LIRE AUSSI : C’est le troisième décès en moins d’un an. Nouveau suicide à l’hôpital psychiatrique d’Évreux

Dépouillée de son identité 

Dès le premier jour, j’ai été dépouillée de mon identité. On m’a affublé d’un pyjama informe et confisqué mes boucles d’oreille, les temps de parole avec les soignants sont inexistants. Le danger, pour les patients, c’est que les soignants restent dans leur routine sans s’interroger sur leur pratique, déplore l’intéressée, en connaissance de cause.

En effet, avant de souffrir de troubles bipolaires, elle a exercé comme élève infirmière en psychiatrie. Son constat ? Accablant et sans appel. « Comme à l’hôpital général, le personnel a des devoirs et des obligations. »

L’esprit de l’asile

Dans un long courrier qu’elle compte expédier à l’Agence régionale de santé (ARS), au directeur de l’établissement et au chef du personnel, Élisa dresse la liste de ses déconvenues. À commencer par quelques privations ordinaires.

Pourquoi m’avoir empêché toute sortie dans le parc ? Pourquoi m’avoir supprimé mon téléphone portable ? Pourquoi ne sommes-nous pas informés des appels téléphoniques de nos proches ?

LIRE AUSSI : Suicide à l’hôpital psychiatrique d’Evreux. Une famille porte plainte pour négligence

Autant de questions qui se heurtent au mur du silence. Mais l’Ébroïcienne ne parle pas, exclusivement, en son nom propre. Choquée, elle dit avoir croisé, dans les couloirs, des patients livrés à eux-mêmes, « comme cet homme resté une demi-journée souillé par ses excréments, ou cette femme effondrée en sanglots dans sa chambre. »

Aujourd’hui, Elisa a retrouvé un univers plus familier. Mais les stigmates psychologiques demeurent. La preuve : « Bien que les locaux soient flambant neufs, l’esprit de l’asile hante encore les lieux et les gardiens demeurent ! »…

Coupe de France. La rencontre entre Villers-Houlgate et Le Havre se jouera finalement à Dives-sur-Mer

$
0
0
Alors que Deauville avait accepté d'accueillir la rencontre de 8e tour de Coupe de France, le match Villes-Houlgate - Le Havre se jouera finalement à Dives-sur-Mer.

Alors que Deauville avait accepté d’accueillir la rencontre de 8e tour de Coupe de France, le match Villes-Houlgate – Le Havre se jouera finalement à Dives-sur-Mer. (©Léa Quinio/Sport à Caen)

L’affiche du 8e tour de Coupe de France entre le Petit poucet l’AS Villers-Houlgate (Régionale 3) et Le Havre (Ligue 2) se déroulera finalement au stade André Heurtematte de Dives-sur-Mer (Calvados). C’est ce que le club de l’AS Villers-Houlgate a annoncé sur sa page Facebook, ce vendredi 23 novembre 2018

Le club vous informe que le match du 8e tour de la #CoupeDeFrance face au Havre Athletic Club FA (Ligue 2) se disputera…

Geplaatst door As Villers-Houlgate Côte Fleurie op Vrijdag 23 november 2018

Un rebondissement. En effet, ne pouvant accueillir la rencontre à Villers ou à Houlgate  faute pour les deux stades d’être homologués pour recevoir un match d’un tel niveau, l’AS Villers-Houlgate s’était tourné vers son voisin deauvillais pour lui demander d’accueillir l’affiche du 8e tour de Coupe de France au stade du Commandant Hébert. Les communes de Deauville et Trouville-sur-Mer qui gèrent le terrain avaient accepté

Lire aussi : Coupe de France. Deauville accepte d’accueillir le match entre l’AS Villers-Houlgate et Le Havre

Le stade de Deauville limité à … 700 places !

Le club explique sur Facebook les raisons de ce revirement de situation : 

Nos dirigeants ont appris aujourd’hui que la capacité du stade de Deauville serait limitée à … 700 places par la FFF pour des raisons de sécurité. Ce match devant être une belle fête et accessible à toutes et à tous, le club a immédiatement engagé des démarches afin de pouvoir jouer à Dives-sur-Mer.


Gironde : Pourquoi les gilets jaunes de Système U à Langon ont-ils été délogés ?

$
0
0
Des gilets jaunes ont bloquant un dépôt logistique.

Des gilets jaunes ont bloquant un dépôt logistique. (©Photo illustration Actu.fr)

Sur le site de Système U, à Langon (Gironde), ce vendredi matin, neuf gilets jaunes ont été délogés par des gendarmes qui ont jugé que le blocage effectué était total.

Depuis mardi matin, ils étaient entre 10 et 20 à se rendre sur ce site afin de bloquer et/ou filtrer les camions de passage. 

Quatre d’entre eux ont souhaité témoigner anonymement sur les événements qui se sont déroulés, tout comme Système U qui donne sa version des faits.

LIRE AUSSI : Neuf gilets jaunes interpellés au Système U de Langon

Une demande des organisateurs ?

Selon les gilets jaunes du Système U, ce point de blocage a été mis en place à la suite d’une demande d’une personne se disant de l’organisation de la mobilisation : 

Un des gilets oranges de l’organisation nous a appelés au mégaphone pour nous dire de bloquer le Système U car les livraisons continuaient à se faire

Sur place, dès mardi, les gilets jaunes opèrent alors un blocage total : « Aucun camion plein ne devait sortir« , précise un des membres du groupe. 

LIRE AUSSI : Gironde. Les actions prévues samedi 24 novembre, autour de Langon, par les gilets jaunes

Jeudi matin, les gendarmes seraient venus sur place pour négocier : 

Chez nous, il n’y a pas de porte-parole. On votait tous à mains levées. Et on était tous pour le blocage total

Les conséquences de ce vote : l’interpellation de quatre personnes et un blocage devenu filtrant, rapporte le groupe. 

Trois camions par heure

Depuis, selon les gilets jaunes sur place, le filtrage était de mise avec trois camions qui avaient droit de passage chaque heure

Sauf qu’entre temps, les membres apprennent que Mathieu Seurot, porte-parole du mouvement principal, se désolidarise des actions menées à Système U. 

Plusieurs manifestants pointaient du doigt leur comportement, d’autres l’alcool, ce que les membres en question réfutent totalement : 

On a poursuivi notre mouvement ici car Système U était un point stratégique

De leur côté, à Système U, ils entament vers 17h des négociations pour que le filtrage bascule à un camion par heure. 

On est alors la veille de l’interpellation, et les choses vont se gâter ce vendredi. 

LIRE AUSSI : À la Une du Républicain du 22 novembre : les gilets jaunes déferlent sur Langon

Les neufs gilets jaunes interpellés

Finalement, c’est à 7h ce vendredi matin que les neuf gilets jaunes présents ont été interpellés et délogés avant d’être entendus, un peu plus tard dans la matinée. Ils racontent leur version : 

Nous étions trois à filtrer. Il y en avait un qui vérifiait les plaques , un autre pour la vérification générale comme l’ordre d’arrivée…

Les gendarmes, arrivés sur place, ont constaté un blocage total que les manifestants expliquent de cette façon : 

Nous étions avec l’un des responsables de la plateforme Système U. Il était resté silencieux jusqu’alors. Pendant la discussion, des routiers sont arrivés et ça a créé un blocage total car nous étions occupés avec le directeur. 

Amers, ils dénoncent le manque de soutien de la mobilisation principale :

On sent une grosse injustice. On est en colère

LIRE AUSSI : Vidéo. Le député Jean Lassalle porte un gilet jaune à l’Assemblée nationale… et refuse de le retirer

La version de Système U

Contactée, la plateforme Système U a, de son côté, démenti fermement la version des gilets jaunes : 

La plateforme a été bloquée totalement de mardi à 12h jusqu’à hier matin. Aucun camion ne passait. Hier matin, il y a eu une intervention des gendarmes et on a pu avoir droit à trois camions en une heure. Cet engagement a été rompu hier vers 16h30

Chez Système U, on évoque un filtration qui ne laissait passer qu’un camion par heure : « En permanence, il y a eu des changements de situation avec une absence de cohérence. » Avant d’ajouter : 

Je considère que nous avons été pris en otage. Certains camions sont restés bloqués pendant sept heures. 

LIRE AUSSI : Gilets jaunes : interdit de manifester sur certaines voies du centre de Bordeaux ce samedi

Et concernant les neuf interpellations, alors que les gilets jaunes évoquent « un concours de circonstance » malheureux qui a donné l’impression d’un blocage total, Système U déclare : 

Cela s’appelle du mensonge. Je suis resté dix minutes avec eux. Il y avait six ou sept camions sur le parking, certains présents depuis plusieurs heures. Ils s’étaient engagés à un passage filtrant. C’était une contrainte pour nous mais on l’a acceptée. Mais cet engagement n’a pas été respecté. On reprend le droit de pouvoir travailler

En tous les cas, les neuf gilets jaunes interpellés ont été entendus par la gendarmerie dans le cadre d’une enquête pour entrave à la circulation

 

Le CHU de Caen devra continuer à soigner Léah, atteinte d'une maladie neurologique rare et incurable

$
0
0
Le CHU de Caen (Calvados) avait pris la décision de ne plus prendre en charge une jeune femme de 19 ans, atteinte d'une maladie incurable. Le tribunal administratif vient de lui ordonner de ne pas appliquer cette décision. Archives

Le CHU de Caen (Calvados) avait pris la décision de ne plus prendre en charge une jeune femme de 19 ans, atteinte d’une maladie incurable. Le tribunal administratif vient de lui ordonner de ne pas appliquer cette décision. Archives (©Liberté – Le Bonhomme libre.)

Léah a 19 ans. Elle souffre d‘hémiplégie alternante de l’enfance (HAE), une maladie neurologique rare qui se développe dès le plus jeune âge et lui provoque parfois des crises d’épilepsie.

Deux mois en réanimation

C’est ce qui lui est arrivé le 18 août dernier, comme l’ont révélé nos confrères de France Bleu Normandie. Hospitalisée au CHU de Caen (Calvados), Léah est restée deux mois en réanimation, jusqu’au 22 octobre 2018, avant d’être transférée au service neurologie. Une situation qui a incité l’équipe médicale de l’hôpital à prendre une décision « collégiale » de « limitation des thérapeutiques actives » et de « refus de réadmission (de Léah) dans le service de réanimation ». Cette décision a été annoncée à ses parents par un courrier daté du 2 novembre 2018.

Selon le CHU, une « obstination déraisonnable »

En clair, le service de réanimation du CHU refusait de prendre en charge la jeune femme en cas de nouvelle crise. Le CHU avait motivé sa décision par « le profond handicap mental et moteur de la patiente atteinte d’une maladie neurologique génétique dégénérative sans ressources thérapeutiques » :

Devant cette situation incurable et ne pouvant qu’évoluer défavorablement, la réanimation, dans le sens des soins artificiels de support de défaillance d’organe, a été jugée collégialement comme une obstination déraisonnable.

Réagissant à ce terme insupportable à leurs yeux, les parents de Léah, qui vivent à Fourneville, près de Deauville (Calvados) ont saisi le juge des référés du tribunal administratif de Caen, le lundi 19 novembre 2018. Ils réclamaient que le « droit au respect de la vie (de leur fille) » soit pris en compte. En dehors des périodes de crise, la jeune femme passe ses journées dans un IME (institut médico-éducatif) mais rentre chez elle le soir. Une audience s’est tenue mercredi 21 novembre 2018 et le tribunal a rendu sa décision ce vendredi 23 novembre 2018.

Le tribunal donne raison aux parents

Le tribunal administratif de Caen a donné raison aux parents de Léah, en ordonnant au CHU de « ne pas mettre en œuvre la décision collégiale de limitation des thérapeutiques actives et de refus de réadmission de Lah au service de réanimation ». En outre, le CHU devra verser 2.000 euros aux parents de Léah au titre des frais de justice.

[PHOTOS-VIDEOS] Les Rousses. Les écoliers ont planté l'arbre des valeurs et laissent un message pour les enfants de 2118

$
0
0
Les délégués de classes se sont joints au maire Bernard Mamet pour recouvrir le pied de l'arbre.

Les délégués de classes se sont joints au maire Bernard Mamet pour recouvrir le pied de l’arbre. (©Voix du Jura/Monique Henriet)

En complément des cérémonies organisées le 11 novembre 2018, un rassemblement à la fois animé, symbolique et émouvant s’est déroulé ce vendredi 23 novembre à l’école des Rousses

Pour l’occasion en effet, tous les écoliers, plusieurs élus, ainsi que des anciens combattants se sont réunis dans la cour de l’école à l’occasion de la plantation d’un arbre des valeurs. 

« Il s’agit d’un tilleul, pour rendre hommage aux femmes (mères, soeurs, filles…) des soldats qui sont partis sur le front. Et aussi parce que le tilleul est symbole d’amitié », a déclaré le maire Bernard Mamet dans son intervention. 

Les enfants ont alors interprété la chanson de Jean-Jacques Goldman « Né en 17 à Leidenstadt ». 

Puis la petite Emma (qui poursuit son combat contre la leucémie) accompagnée de sa maman Angélique, a déposé près de l’arbre une bouteille contenant trois messages rédigés par les enfants, pour décrire la journée d’un écolier de 2018, les loisirs d’un enfant de 2018 et un troisième sur les transports en 2018…. en espérant que d’autres enfants les découvriront en 2118 !

Ensuite, les délégués de classes et le maire ont recouvert le pied de l’arbre des valeurs que les futurs générations pourront voir grandir. Il a dit combien cette cérémonie organisée avec les enfants était importante en soulignant que « Le souvenir, c’est l’avenir ». 

Les enfants et les adultes présents ont alors entonné la Marseillaise a capella. 

Pour conclure cette belle cérémonie, tous les invités ont partagé un jus de fruit de l’amitié…

Nul doute que les enfants se souviendront de ce moment symbolique qui grave l’histoire d’aujourd’hui, dans la Grande Histoire et dans l’histoire de demain. 

Lille, Lomme, Englos, Tourcoing... Vers de nouveaux blocages des gilets jaunes samedi 24 novembre

$
0
0
Nouvelle mobilisation des gilets jaunes samedi 24 novembre 2018 à Lille, Lomme, Englos ou encore Tourcoing (Nord).

Nouvelle mobilisation des gilets jaunes samedi 24 novembre 2018 à Lille, Lomme, Englos ou encore Tourcoing (Nord). (©Illustration/L’Informateur d’Eu)

La mobilisation des gilets jaunes va continuer ce samedi 24 novembre 2018 dans la métropole de Lille (Nord), d’Englos à Tourcoing en passant par Lomme.

A Lille, c’est une certitude, ce sera une manifestation silencieuse au départ de la place de la République à 14 h. Mais d’autres mouvements devraient avoir lieu, dirigés principalement contre les grands centres commerciaux.

La zone d’Auchan Englos devrait ainsi faire l’objet d’un barrage voire d’une opération escargot. Les gilets jaunes ont prévu de se regrouper à Lomme, du côté de Kinepolis.

Toujours au petit matin, une manifestation est prévue à Tourcoing avec pour objectif de se diriger vers Roncq et la zone Promenade de Flandres. 

De nombreux autres blocages devraient être mis en place à travers tout le Nord – Pas-de-Calais. 

Lire aussi : Métropole de Lille. Deux bus mis à disposition des gilets jaunes pour se rendre à Paris

Assises de la Manche : 8 ans de prison pour le père qui avait abusé de sa fille de 15 ans

$
0
0
 Isabelle a été violée alors qu'elle était mineure (Photo d'illustration)

Le père couchait la nuit avec sa fille de 15 ans, qu’il a mise enceinte. (Photo d’illustration © somkanokwa)

Dans une famille d’une localité du centre de la presqu’île du Cotentin, un homme de 42 ans, adulte protégé, placé sous curatelle renforcée en 1994, avait amené sa fille de 15 ans à coucher avec lui la nuit. Une situation jugée comme étant anormale par ses deux autres enfants, nés d’une précédente union et dont la jeune fille victime était la demi-sœur.

Sa fille tombe enceinte

En septembre 2015, l’adolescente de 15 ans avait fait savoir qu’elle avait été violée par son père et qu’elle était enceinte. Placé en garde à vue, le père n’avait pas nié les faits, mais il avait dit que sa fille était consentante.

A LIRE AUSSI : Un homme condamné pour des agressions sexuelles sur sa nièce pendant des années

Le procès du père a eu lieu sur deux jours, jeudi 22 et vendredi 23 novembre 2018, au cours d’une session des Assises de la Manche au tribunal de Coutances.

Dans ses réquisitions, l’avocat général, Raphaël Schmale, qui est magistrat du parquet à Cherbourg, a demandé aux jurés de reconnaître la culpabilité de l’accusé, et a proposé en réponse pénale 10 années de réclusion, ainsi qu’un suivi socio-judiciaire pendant 5 ans, avec une peine complémentaire de 3 années d’emprisonnement s’il ne respectait pas les conditions de ce suivi.

8 ans ferme

En fin de journée, la cour a prononcé son verdict : le père incestueux a donc été reconnu coupable. Il est finalement condamné à une peine de 8 années d’emprisonnement, peine complétée par un suivi socio-judiciaire, tel que l’avait demandé l’avocat général, pendant 5 années, avec la même peine complémentaire d’emprisonnement au cas où l’homme ne respecterait pas les obligations.

A LIRE AUSSI : Assises de la Manche : quatre ans de prison pour viol conjugal

Étant donné la nature de sa condamnation, son nom est désormais inscrit au Fijais, le fichier des délinquants sexuels.

Val-d’Oise. C’est quoi le délire avec les caddies à Cergy-Pontoise ?

$
0
0
Cette première photo a été prise lundi dernier place Notre-Dame.

Cette première photo a été prise lundi dernier place Notre-Dame. (©Facebook Xavier Duval)

il y a quelques jours, à Pontoise, dans le Val-d’Oise, Xavier Duval, le patron de la brasserie Le Bar Moderne, vice-président de l’association des commerçants de Pontoise, en charge du secteur de la place Notre-Dame, a posté ce cliché plutôt insolite, montrant un chariot de supermarché posé en équilibre sur une poubelle publique, sur le groupe Facebook « Tu sais que tu viens de Pontoise quand… ».

Bêtise, art de rue ou anticapitalisme ?

Outre son originalité, la photo a fait réagir de nombreux internautes, dont certains, comme Tommy, ont confié avoir observé le même phénomène du côté de Cergy préfecture.

« C’est n’importe quoi ! », s’est énervée Lina.

« Au moins, ils ne traînent pas sur la route ou autre », a relativisé Chloé.

La photo a fait réagir de nombreux internautes, dont certains, comme Tommy, ont confié avoir observé le même phénomène du côté de Cergy préfecture.

La photo a fait réagir de nombreux internautes, dont certains, comme Tommy, ont confié avoir observé le même phénomène du côté de Cergy préfecture. (©Facebook Tommy)

D’autres estimaient, au contraire, que cet acte de vandalisme pouvait s’apparenter à une espèce de message artistique contre la grande consommation.

« C’est du street art », a même considéré Sylvain.

Florian a, quant à lui, tenu à apporter quelques précisions afin d’éviter tout amalgame avec le mouvement des Gilets jaunes : « Nous n’avons pas les mêmes occupations. Bloquer : oui ; foutre le bordel pour rien : non ! En l’occurrence, ce sont les agents municipaux qui ont dû s’amuser cette fois-ci. »

Jo.C.

Les Gilets jaunes manifesteront dans le centre-ville de Fougères samedi 24 novembre

$
0
0
Près de deux cents personnes ont participé à l'assemblée générale des gilets jaunes à Fougères

Près de 150 personnes ont participé à l’assemblée générale des Gilets jaunes à Fougères (©Chronique Républicaine)

Mobilisés dans le pays de Fougères depuis samedi 17 novembre, les Gilets jaunes ont cessé leurs filtrages, mercredi 21 novembre, afin de préparer de nouvelles actions.

Lire aussi : Les Gilets jaunes de Fougères prévoient de poursuivre leurs actions les jours prochains

Jeudi 22 novembre, les Gilets jaunes ont rencontré le sous-préfet, Richard-Daniel Boisson. Ils ont ensuite décidé la tenue d’une assemblée générale, vendredi 23 novembre aux Ateliers de Fougères.

Lire aussi : Sans doute une manifestation samedi

Près de 150 personnes ont participé à cette réunion qui a permis d’évoquer plusieurs thèmes pendant près d’une heure et demi : charte interne, revendications, actions, communication…

Votes à main levée

De nombreuses personnes ont pris la parole pour exprimer leur point de vue. Les décisions ont ensuite été votées à main levée.

Les Gilets jaunes ont acté des « actions à prévoir jusqu’au minimum mardi ». La première est une manifestation ce samedi 24 novembre, sous forme de « marche symbolique », dans le centre-ville de Fougères. Rendez-vous est donné à 10h30 à la gare routière.

Nouvelle assemblée lundi 26 novembre

Ils ont également décidé de participer, à l’issue de cette manifestation de Fougères, à d’autres actions comme celle à La Gravelle. « Bloquer les grandes enseignes » et les « institutions de l’Etat » (centre des impôts, sous-préfecture) sont également validés pour les prochains jours.

Une commission pour la préparation des actions a été mise en place, ainsi qu’un groupe de travail pour réfléchir à des solutions à apporter.

Après la manifestation, les Gilets Jaunes prévoient de se donner rendez-vous tous les jours à 9h au niveau du parking du Nançon, mais aussi d’organiser une nouvelle assemblée générale ce lundi 26 novembre à 19h.

Une nouvelle page Facebook a été ouverte sur le mouvement fougerais : Coordination Gilets jaunes Fougères.

Lire aussi : Divisés sur la stratégie, les Gilets jaunes du pays de Fougères cherchent un second souffle


Une voiture finit sur le côté à Formerie

$
0
0
La Renault Express a terminé sa course sur le côté.

La Renault Express a terminé sa course sur le côté. (©Le Réveil de Neufchâtel )

Une Formionne a eu la peur de sa vie. Vendredi 23 novembre 2018, peu avant 19 h, elle a eu un accident de circulation au volant de sa Renault Express. Le véhicule a fini sa course sur le côté de la route, rue de Gaillefontaine à Formerie (Oise).

Arrivant de la rue de la gare, l’automobiliste n’a pas pu éviter un câble qui se trouvait sur la chaussée. Les pompiers de Formerie et Crèvecoeur-le-Grand (Oise) sont intervenus sur place. Une circulation alternée a été mise en place pendant l’intervention des secours.

La conductrice a  été emmenée par les pompiers au centre hospitalier de Beauvais pour des examens de contrôle. 

Val-d'Oise. Artisanat : le salon Noël avant l'heure fête ses 10 ans à Cergy

$
0
0
Le salon Noël avant l'heure se tient jusqu'à dimanche à Cergy.

Le salon Noël avant l’heure se tient jusqu’à dimanche à Cergy. (©Cma 95)

Mettre à l’honneur les artisans du Val-d’Oise. tel est l’objectif du salon Noël avant l’heure, créé en 2009, et qui fête ses dix ans jusqu’au dimanche 25 novembre à Cergy.

La manifestation est montée en puissance jusqu’à accueillir actuellement une soixantaine d’exposants et 2500 visiteurs au sein des locaux de la Chambre de métiers et de l’artisanat du Val-d’Oise à Cergy.

 Le grand public est invité à venir découvrir soixante-deux artisans locaux qui présenteront leurs œuvres, des pièces uniques fabriquées à la main.

À LIRE AUSSI. Faire mieux et plus pour les artisans du Val-d’Oise

Décoration d’intérieur, art de la table, bijoux, mode et accessoires, les visiteurs pourront admirer le savoir-faire et la créativité des artisans qui s’expriment à travers différentes matières comme le verre, la terre, le tissu ou le bois. De quoi faire plaisir avec un cadeau original « made in Val-d’Oise« , à l’approche des fêtes de fin d’année !

Animations et surprises

Pour fêter les 10 ans de la manifestation, les artisans participants réservent de nombreuses surprises aux visiteurs :

– Un jeu participatif « escape game », à vous de résoudre les énigmes pour tenter de remporter un superbe lot d’une valeur de 500 €, composé de créations artisanales de nos artisans participants ! (un gagnant chaque jour, tirage au sort à 18h45)

– Une œuvre collective créée spécialement pour l’occasion avec pour thème « Délire d’artisans » : tout un programme !

– Le Prix Coup de cœur du public, votez pour votre artisan préféré et tentez de remporter un lot composé de créations artisanales d’une valeur de 500 € (tirage au sort samedi à 13h), en partenariat avec le Conseil Départemental du Val d’Oise. Ce prix sera remis le samedi 24 novembre à 16h30 par Marie-Christine Cavecchi, présidente du Conseil départemental du Val-d’Oise.

L’artisan qui aura reçu le plus de vote recevra un trophée et un chèque de 500 euros.

À LIRE AUSSI. Artisanat dans le Val-d’Oise : la relève est prête

Les votes en ligne sont dès à présent ouvert sur le site Internet de la Chambre de métiers et de l’artisanat du Val-d’Oise 95 ou directement via ce lien

– Atelier scrapbooking pour réaliser votre carte de vœux artisanale personnalisée, tout au long du salon du jeudi au dimanche, avec Nathalie Huber (participation 14 euros, durée environ 45 min)

Entrée gratuite jusqu’au dimanche 25 novembre, de 10h à 19h à la Chambre de métiers et de l’artisanat du Val-d’Oise au 1, avenue du Parc à Cergy (parking gratuit). Plus d’info : www.cma95.fr

Lannion. Dédicace ce samedi pour les supporters de l’EAG

$
0
0
Richement illustré et rigolo comme tout, tout le nécessaire pour supporter les Rouge et Noir et même plus...

Richement illustré et rigolo comme tout, tout le nécessaire pour supporter les Rouge et Noir et même plus… (©Ed. du Coin de la rue)

Ils l’appellent bible, manifeste ou antidépresseur du supporter de l’En Avant Guingamp… Le dessinateur J-Phy et le journaliste Régis Delanoë dédicaceront leur ouvrage Supporters de l’En Avant de Guingamp, le manuel officieux, ce samedi 24 novembre à Lannion.

Dans cet ouvrage, les auteurs (mordus de l’EAG, évidemment) dissèquent l’histoire du supportérisme local, figent les 15 commandements du bon fan et rédigent le dictionnaire du bon aficionado compilant les 100 joueurs, les 20 matchs et les 20 buts ayant marqué l’histoire du club. Un ouvrage sérieux truffé d’humour et de clins d’oeil. 

Régis Delanoë : Journaliste, il collabore pour différents titres de presse (So Foot, Bikini, Bretons…) depuis une dizaine d’années. Supporter de l’En Avant depuis son enfance.

Erwan Chartier : Ce journaliste est aussi connu pour être l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur la Bretagne. Supporter de l’EAG avant même que l’équipe ne découvre le Roudourou.

J-Phy : Caricaturiste, ce dessinateur de presse (Paysan breton, Le Télégramme…) est habitué à croquer les aventures de l’EAG sur les réseaux sociaux.

Eudes : Après avoir signé Supporters du Stade rennais, le manuel officieux !, cet amoureux des tribunes recentre son taquin coup de crayon sur les fans costarmoricains.

Aux Editions du coin de la rue, qui ont déjà signé de fameux titres tels que le manuel officieux des supporters du Stade Rennais et des incontournables sur la galette-saucisse ou le palet.

Dédicace samedi 24 novembre de 15h à 18h au centre culturel Leclerc de Lannion.

Gilets jaunes : voici les actions qui sont prévues samedi 24 novembre dans le Lauragais

$
0
0
Les gilets jaunes ont bloqué différents ronds-points comme ici à Villefranche-de-Lauragais.

Comme samedi dernier, les gilets jaunes vont effectuer des barrages filtrants dans Villefranche-de-Lauragais durant la journée du vendredi 24 novembre. (©Paul Halbedel – Voix du Midi Lauragais)

Samedi 24 novembre 2018, de nouvelles actions sont programmées par les gilets jaunes, une semaine après le début de leur mobilisation. Si une manifestation de grande envergure est programmée à Paris et devrait rassembler des manifestants venus des quatre coins de la France, la mobilisation va également se poursuivre dans les régions.

A Toulouse, une manifestation est ainsi prévue à partir de 12 h, place Wilson, à Toulouse. Mais différents rassemblements sont également en préparation dans plusieurs communes du Lauragais.

Un rassemblement prévu à Villefranche-de-Lauragais

A Villefranche-de-Lauragais, les gilets jaunes sont invités à se rassembler samedi 24 novembre à 8 h sur le parking de l’ancien Super U.

A LIRE AUSSI : Menacés de verbalisation, les gilets jaunes quittent les péages de Montgiscard et Villefranche

Deux opérations de filtrage des automobilistes seront au programme dans la commune. Les lieux choisis seront annoncés aux participants au dernier moment.

Trois actions programmées à Montgiscard

Du côté de Montgiscard, la mobilisation devrait prendre une forme assez proche de celle qui avait été observée samedi 17 novembre. Un rendez-vous a été fixé samedi 24 novembre à 7 h sur le parking d’Intermarché pour le lancement dans la foulée de trois actions dans le cadre d’une opération intitulée « Un samedi à Montgiscard ».

A LIRE AUSSI  : Barrages filtrants et péages gratuits : les gilets jaunes fortement mobilisés dans le Lauragais

Les gilets jaunes devraient être positionnés à proximité du péage de l’autoroute A61 ainsi qu’au niveau des deux rond-points permettant d’accéder aux supermarchés Lidl et Intermarché pour effectuer un filtrage des automobilistes. Les coordinateurs de ces actions indiquent qu’il ne sera procédé à aucun blocage des accès aux centres commerciaux afin de laisser les gens libres de faire leurs achats.

Un débat sous le beffroi à Revel

A Revel, la mobilisation des gilets jaunes prendra une toute autre forme. Une rencontre – débat sera organisée samedi 24 novembre à 16 h sous le beffroi, autour d’un goûter partagé.

A LIRE AUSSI : Action sur la plateforme Lidl, péage gratuit… Le point sur la mobilisation des gilets jaunes

Ce rendez-vous a pour objectif de permettre au plus grand nombre de personnes de contribuer à un débat autour d’une série de thématiques, de l’urgence écologique à l’urgence sociale en passant par l’urgence économique et l’urgence institutionnelle. Avec une question en toile de fond des échanges : Quelle société pour aujourd’hui ?

D’autres actions au programme ?

D’autres rassemblements devraient avoir lieu à Castelnaudary et à Labège, deux communes dans lesquelles les gilets jaunes s’étaient fortement mobilisés samedi dernier et où ils sont restés assez actifs tout au long de la semaine.

A Labège, une carte des rassemblements prévus dans l’agglomération toulousaine diffusée sur les réseaux sociaux, évoque un rendez-vous samedi 24 novembre à 7 h sur le parking du centre commercial Labège 2. A Castelnaudary, les motards pourraient se joindre au cortège des manifestants, certains ayant annoncé leur intention de se rejoindre à 7 h 30 au niveau du rond-point de Maradi. Le flou planait toutefois vendredi soir quant à la forme que devrait prendre la mobilisation dans ces deux villes au cours de la journée.

A LIRE AUSSI : Villefranche-de-Lauragais : les agriculteurs au soutien des gilets jaunes

Enfin, à Nailloux, la mise en place d’une opération au niveau de la barrière de péage de l’autoroute A66 était également en cours de réflexion vendredi en début de soirée.

Journée de lutte contre les violences faites aux femmes : "Les victimes ne sont pas assez prises en charge"

$
0
0
Victime de violences conjugales, Lola* souhaiterait  que les moyens suivent les discours cette cause dite nationale.

Victime de violences conjugales, Lola* souhaiterait que les moyens suivent les discours cette cause dite nationale. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

Son besoin de parler est immense. Quelques jours après une première audience au tribunal qui a vu son procès renvoyé, cette femme de 30 ans ne comprend pas que « les victimes ne soient pas plus écoutées ». L’impression qu’il y ait plus « d’attention » portée à son bourreau : « l’avocate du prévenu s’est quand même inquiété de comment il pourrait revoir ses enfants par exemple, alors que je n’ai pas eu le droit à la parole », lance Lola*.

Lire aussi : Violences faites aux femmes : Nantes se mobilise

Plus posée, lors d’une rencontre en face-à-face, 72 heures plus tard, celle qui porte une minerve livre son récit : une histoire d’amour commencée en 2011 qui dégénère deux ans plus tard. La spirale est infernale. Les coups pleuvent de temps en temps. Jusqu’à ce coup de poing qui l’a laissée K.O. en ce jour de novembre. Elle avait sa fille dans les bras. C’est une autre de ses enfants qui appellera les pompiers. Les forces de l’ordre suivront. Elle se résout à porter plainte. Alors que se profile la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ce dimanche 25 novembre, elle souhaite témoigner pour faire savoir qu « il reste du chemin dans la prise en charge des victimes, bien que le sujet soit proclamé grande cause nationale par les pouvoirs publics ».

Hebdo de Sèvre et Maine : Lola, quand a commencé le calvaire ? 

Lola : Je ne serai pas vous dire. On ne s’en rend pas vraiment compte. Encore aujourd’hui, j’ai dû mal à réaliser que j’ai ce statut. On est dans le déni. On se remet en question en permanence. Aussi parce que la violence psychologique est encore plus forte que les coups. On ne le voit pas. On est l’objet de quelqu’un. Je sais que ce n’est pas facile à entendre. Ça commence par des prises de tête pour des broutilles. Le ton monte. Et puis viennent les coups. Une gifle, un coup de pied, un coup de coude…. C’est régulier. Même quand on est enceinte. On ne dit rien. Même quand on se retrouve inconsciente, à la suite d’un coup et que ce sont les pompiers qui vous réveillent. On ne porte pas plainte. Votre entourage vous demande pourquoi…

HSM : Pourquoi justement ?

Lola : Ça c’est la question… Parce que dans mon cas, on ne veut ou peut pas voir la vérité en face car il y a une manipulation. Il y a les enfants. On veut qu’ils gardent leur père je pense. Et puis, au fond, il y reste quelques sentiments, aussi paradoxal que cela puisse être. Entre les coups, il y a aussi des paroles réconfortantes. Des projets de vie de famille, de vacances voire même des perspectives professionnelles ensemble. On se raccroche aux miettes. L’espoir de jours meilleurs nourrit par ce qu’il nous promet. 

HSM : Et là qu’est-ce qui vous a fait franchir le pas ? 

Lola : Difficile à dire et je n’ai pas vraiment réflèchi. Peut-être parce que les enfants ont été témoins. J’avais ma fille de 3 ans dans les bras et aurait pu prendre le coup à ma place. Il fallait que ça cesse. Et puis la police est intervenue. Je suis allé au commissariat le lendemain. 

HSM : Lola, on sent que tout n’est pas gagné en matière de la prise en charge des femmes victimes de violence conjugale.  C’est un autre combat qui commence ?

Lola : Si je prends mon histoire, c’est clair que oui. Maintenant, je ne peux pas parler pour tout le monde. C’est un grand vide depuis les faits. ça a commencé à l’hôpital. On ne m’a parlé que de problèmes physiques. Rien sur mon moral alors que les pouvoirs publics nous disent que l’état psychologique des femmes victimes de violences doit être pris en compte. Or, je n’ai plus aucune confiance en moi, plus aucun repère. Je ne cache pas que j’ai des idées suicidaires compulsives. Quand je suis sortie du tribunal l’autre jour, je ne voyais que la Loire. Je m’écris même des SMS pour me soulager… Heureusement que ma famille et mes amis n’étaient pas loin (les larmes coulent). Ce n’est pas pour pigner. Je n’ai eu qu’un entretien avec l’Adavi le jour de l’audience au tribunal. J’ai appelé tous les services dont ils m’ont donné le numéro. Il n’y a qu’une psychologue qui m’a reçue une semaine après. Cela m’a soulagée de parler avec elle mais je ne peux bénéficier d’expertise psychologique si ce n’est à mes frais, alors que monsieur a obtenu une obligation de soins. Jusqu’au procès au printemps, il faut tenir. J’ai l’impression que les victimes sont mises de côté.

HSM : Quel est votre message ?

Lola : Ecoutez les victimes. Ecoutez-les. Elles ont besoin de parler. Et à l’Etat : donnez-les moyens aux professionnels de les écouter. La journée internationale, les mobilisations, les sensibilisations du grand public… tout ça, c’est bien. Mais les actes concrets comme les prises en charge, les accompagnements, les aides… c’est mieux. Y compris pour les enfants. Les miens ont été victimes de la scène et ils ne verront qu’un psychologue seulement le 19 décembre prochain alors que leur choc est important.  Ils en parlent tous les jours mais je ne suis pas certaine d’être celle qui est en mesure d’encaisser leur mal-être. Je pense aussi qu’il faut parler, témoigner : c’est vital pour enlever une partie de ce poids.

*Prénom d’emprunt

Viewing all 19071 articles
Browse latest View live