Le Stade Bordelais joue sur la pelouse de l’US Castillonnesienne en difficulté. (©Ohvalie – Christophe Georgeval)
Ce weekend du 17,18 novembre retrouvez la 8ème journée de championnat en 1e série.
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Comme c’était le cas hier soir, ici au Lude, certains gilets jaunes ont décidé de passer une seconde nuit sur certains barrages en Sarthe et d’enchaîner sur une troisième journée d’action lundi. (©Le Petit Courrier – L’Echo de la Vallée du Loir)
Le point sur les barrages qui resteront en place ce dimanche 18 novembre en Sarthe.
Les gilets jaunes ont manifesté leur intention de poursuivre l’action en bloquant des supermarchés, des pompes à essence, des accès aux autoroutes et en organisant des barrages filtrants en différents point du département, demain lundi 19 novembre 2018.
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Dans le sud Sarthe, les manifestants ont prévu de tenir une nuit de plus à La Flèche, Montabon, Le Lude et Ecommoy. Sauf incident, ces points de blocages seront donc effectifs dès lundi matin.
Précisément, à La Flèche les gilets jaunes ont clairement manifesté leur volonté de tenir le rond-point du magasin Carrefour et les accès du magasin Leclerc.
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A Sablé, deux des quatre barrages mis en place aujourd’hui doivent se maintenir cette nuit comme l’annonce Jean-Philippe, le porte parole des gilets jaunes Saboliens :
« La date de début, c’était le samedi 17, la date de fin, il n’y en n’a pas. On va tenir le plus longtemps possible jusqu’à ce que le gouvernement lâche ».
Et Jean-Philippe espère que demain les conducteurs de poids-lourds entrent dans le mouvement.
Incertitudes sur le rond-point du Magic à La Fontaine-saint-Martin et du péage de l’A11 au Bailleul.
Au Mans et aux alentours, les gilets jaunes du rond-point de l’Océane à Saint-Saturnin ont l’intention de poursuivre l’action.
En Sarthe, les gilets jaunes annoncent qu’ils vont tenir un certain nombres de barrages ce dimanche toute la nuit pour poursuivre les blocages lundi. Ici Saint-Saturnin ce dimanche soir. (©Côté La Flèche)
A Parigné-l’Evêque, nous ne disposons pas d’informations mais le mouvement était relativement dur aujourd’hui. Au niveau du rond-point d’Auvours desservant l’autoroute à Yvré-l’Evêque, la situation est moins claire. Le barrage filtrant de ce dimanche a généré jusqu’à une heure de bouchon pour les véhicules tentant de passer ce point.
Dans le nord Sarthe, nous de disposons pas d’informations sur les intentions des gilets jaunes établis à Maresché (péage) et à Arçonnay. Pour ce qui est de La Ferté-Bernard, une réunion était prévue en fin de journée pour savoir s’ils passaient la nuit sur place ou non. Quoi qu’il en soit, rendez-vous a été fixé lundi 19 novembre à 8 heures au giratoire du magasin Leclerc.
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Concernant Saint-Calais, les gilets jaunes ont manifesté aujourd’hui de la détermination. Nous ne savons pas à cette heure, s’ils ont prévu de tenir ou pas cette nuit.
La Corrida de l’Espoir à Loudéac, samedi 17 novembre. (©Le Courrier indépendant)
Ce sont les enfants qui ont ouvert cette nouvelle édition de La Corrida de l’Espoir, course semi-nocturne dans les rue de Loudéac (Côtes-d’Armor).
Un rendez-vous aussi sportif – les plus grandes pointures de la course à pied y viennent chaque année, pour la Corridame, réservée aux femmes ou le 10 km – autant que solidaire puisque les bénéfices des inscriptions sont reversés à la Ligue contre le cancer.
C’est aussi très festif, et il y en a pour tous les âges. Ici les plus jeunes s’en donnent à coeur joie avec Botox le clown :
Plusieurs centaines d’enfants de tous âges ont participé à la Corrida de l’Espoir de Loudéac. (©Le Courrier indépendant)
La mobilisation des gilets jaunes se poursuit dimanche soir, 18 novembre 2018, à Brest (ici à Guipavas, zone du Froutven) où des équipes vont passer la nuit en attendant des renforts (©Image extraite de la vidéo de Naim Slama).
Débutée samedi 17 novembre 2018 dans le cadre du mouvement national contre la hausse du prix du carburant, la mobilisation des gilets jaunes s’était achevée la nuit tombée à Brest.
Pour reprendre dimanche matin, tout d’abord du côté du magasin Lidl, à l’angle du boulevard de l’Europe et de la rue du Général-Paulet à Brest, puis dès le début d’après-midi, dans la zone du Froutven, à proximité du magasin Ikea et sur le rond-point de Pen-ar-C’hleuz, à l’entrée (ou sortie) de Brest vers la RN12 Brest-Rennes (qui aurait de nouveau été fermée).
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Et maintenant ?
Les quelques centaines de gilets jaunes s’organisent pour mettre en place des équipes de nuit zone du Froutven. C’est ce qu’ils ont décidé à l’issue d’une assemblée générale qui s’est déroulée sur le parking d’Ikea, à partir de 18h.
Un feu, pour réchauffer tout le monde, a été allumé.
Les gilets jaunes espèrent recevoir des renforts pour poursuivre le mouvement. Notamment ceux de routiers avec leurs poids lourds.
Vidéo © Naim Slama.
Les moins de treize ans du HBCVE, au Val d’europe, se mobilisent pour récolter des fonds. (©HBCVE)
La Suède, ses fjords et paysages à couper le souffle… En juillet prochain, les joueurs du handball-club Serris Val d’Europe (HBCVE) pourraient bien rejoindre le pays nordique. Mais pas question d’y faire du tourisme. La catégorie des moins de 13 ans du club se déplacera pour participer à un grand tournoi international, la Partille Cup.
« Il s’agit du plus grand tournoi au monde. Près de 25 000 participants se réuniront pendant une semaine de compétition », souligne Marvin Rosemond, entraîneur des moins de 13 ans.
Des équipes des cinq continents viendront se disputer la prestigieuse coupe.
Le HBCVE y sera représenté pour la première fois de son histoire.
Au club, nous réfléchissons à ce projet depuis quelques mois. Avec les moins de 13 ans, nous avons vraiment l’effectif au niveau pour participer à cette compétition.
Participer à la Partille Cup ne s’improvise pas, le niveau de jeu y est particulièrement élevé. « Ayant évolué dans un club professionnel, je sais que la Partille Cup est un événement de référence dans le hand. »
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Au-delà de l’aspect sportif, Marvin Rosemond souhaite emmener les jeunes joueurs en Suède afin de leur élargir leurs horizons.
« Ce voyage permettra aux jeunes de découvrir autre chose et de pouvoir vivre une expérience intéressante. »
En attendant le mois de juillet, les jeunes du HBCVE se concentrent sur leurs entraînements et matchs de championnat.
En parallèle, ils ont mis en place avec leur entraîneur une cagnotte en ligne sur le site le potcommun.fr. Le but est de financer le voyage. « L’argent sera reversé en priorité aux parents qui n’ont pas les moyens de financer le voyage dont le coût devrait s’élever à environ 800 €. »
Les jeunes du HBCVE ont jusqu’au mois de juillet pour réunir la somme nécessaire pour se rendre en Suède.
La Brède joue sur le terrain du C OL Colayracais. (archive ©Ohvalie – Nicolas Gosselin)
Ce weekend du 17,18 novembre retrouvez la 8ème journée de championnat en 2e série.
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Le leader Pomarez-Amou se déplace chez le 4e de la poule 5, l’Union Clubs Rugby XV (©Pomarez-Amou)
Ce weekend du 17,18 novembre retrouvez la 8ème journée de championnat en 3e/4e série.
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Villers-Houlgate file vers le 8e tour de la Coupe de France ! (©Léa Quinio/Sport à Caen)
Comme chaque année, les maraudes de la Croix -Rouge Française seront renforcées dans le Val-d’Oise, notamment en cas de plan grand froid avec la mise en place d’une quatrième maraude. (©La Gazette du Val-d’Oise)
Le dispositif hivernal 2018-2019 vient d’être défini par la préfecture du Val-d’Oise.
Grâce à l’effort des gestionnaires d’établissement, 243 places ont été mobilisées en renfort continu (soit une augmentation de 83 places par rapport à l’hiver dernier) et 25 places en renfort ponctuel sous forme de lits « intempérie ».
Ces places sont réparties sur l’ensemble du département, soit un total à ce stade, de 268 places. D’autres propositions sont en cours d’examen.
L’Etat poursuivra la mobilisation des opérateurs sociaux, afin qu’ils continuent de proposer des ouvertures de places pour la campagne hivernale.
Par ailleurs, les maires, les institutions publiques et autres partenaires ont été mobilisés afin de proposer des locaux pouvant faire l’objet d’une utilisation en cas de plan grand froid.
Bien entendu, en cas de grand froid, des gymnases seront également utilisés.
Enfin, l’Etat a demandé au 115-SIAO d’augmenter les réservations de nuitées hôtelières à compter du 1er novembre 2018 avec 1300 nuitées quotidiennes au lieu de 1000 en moyenne en temps normal.
Comme chaque année, les maraudes de la Croix -Rouge Française seront renforcées, notamment en cas de plan grand froid avec la mise en place d’une quatrième maraude.
De plus, l’Etat a validé la mise en place pendant l’hiver d’un poste de régulateur des maraudes afin d’améliorer l’efficience de ce dispositif et de mieux couvrir l’ensemble du territoire.
Il a également été décidé de renforcer le 115-SIAO avec un poste d’écoutant supplémentaire pour répondre à un maximum d’appels pendant la campagne hivernale.
Les horaires des accueils de jour sont étendues de 8h à 20h en continu.
Un taxi social est mise à disposition pour l’aide au transport des personnes sans abri par l’association Esperer 95.
Au total, l’Etat dans le Val d’Oise consacre près de 4 millions € à l’accueil et à la prise en charge des personnes sans abri lors de cette campagne hivernale.
Rappel des 4 niveaux
Niveau 1 (vert) : veille saisonnière = fonctionnement normal
Niveau 2 (jaune) : températures entre – 5° C et – 10° C = activation des lits intempéries
Niveau 3 (orange) : températures entre – 11° C et – 17° C = plan grand froid déclenché par le préfet
Niveau 4 (rouge) : températures > – 18° C = mobilisation maximale
Pendant un peu plus d’une heure, gendarmes et Gilets jaunes se sont fait face, dans le calme. Peu avant 21 h, les forces de l’ordre sont reparties et le blocage filtrant a repris. (©La Renaissance le Bessin)
Dimanche 18 novembre 2018, 20 h 30. Environ 200 Gilets jaunes tiennent leur position au niveau du rond-point Einsenhower à Bayeux (Calvados), une entrée de ville stratégique. En milieu d’après-midi, au plus fort de la journée, ils étaient près de 300 à maintenir un blocage filtrant. Vers 18 h 15, les forces de l’ordre ont pris la parole pour demander aux manifestants de rentrer chez eux, mais très peu l’ont fait. Une heure après, vers 19 h 30, ils sont revenus, plus nombreux. Les voyant arriver, les Gilets jaunes ont mis en place des barricades faites de palettes de bois et de pneus au niveau de l’accès à la départementale 613 (celle que prennent les automobilistes venant ou allant à Caen).
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Une trentaine de gendarmes de la compagnie de Bayeux se sont alors placés devant, faisant ainsi face aux quelque 200 manifestants encore présents. Pendant une heure, ça a été statu quo. Les gendarmes leur ont à nouveau demandé de partir mais les Gilets jaunes, qui avaient prévu de quoi manger et avaient allumé des feux pour se réchauffer, n’ont pas bougé. Pendant plus d’une heure, la situation n’a pas évolué. Dans le calme, gendarmes et manifestants se sont fait face.
Peu avant 21 h, les forces de l’ordre sont reparties. Les Gilets jaunes se sont immédiatement remis en ordre de marche et ont repris le blocage filtrant qu’ils tiennent depuis hier matin, samedi 17 novembre, au niveau du rond-point Eisenhower.
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EN VIDEO : Sur le rond-point Einsenhower à Bayeux, gendarmes et manifestants se font face :
Geplaatst door La Renaissance – Le Bessin, Côte de Nacre op Zondag 18 november 2018
Des barrages filtrants devraient être de nouveau mis en place ce lundi matin. (©Carole LE GOFF)
Imprévisible, c’est le mot qui pourrait qualifier le mouvement des Gilets jaunes, démarré samedi 17 novembre en France, et dans la Manche. Difficile donc de prévoir quelles seront les perturbations sur les axes routiers du département ce lundi. La préfecture de la Manche appelle en tout cas à la prudence :
Au cours des journées passées, on a eu des actions évolutives. On ne peut pas exclure la levée de certains points de blocage, ou l’ajout de nouveaux. Quel que soit l’itinéraire emprunté, si on rencontre des points de blocage, il faudra faire preuve de patience, garder son calme et son esprit citoyen.
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Pour éviter toute contrariété, il est préconisé de s’informer autant que possible sur l’itinéraire choisi et d’anticiper son départ. La préfecture précise que la principale difficulté dans le département se trouve à Guilberville, sur l’A84, où des déviations sont en place au niveau des échangeurs 39 et 41.
#17novembre #Manche ⚠️ ATTENTION Compte-tenu des actions conduites par les #GiletsJaunes sur l’A84, les usagers sont invités à sortir à hauteur d’Avranches, ➡️direction Granville, pour ne pas être bloqués pic.twitter.com/ruVziDdipn
— Préfet de la Manche (@Prefecture50) November 18, 2018
Plusieurs groupes de Gilets jaunes ont par ailleurs déjà indiqué qu’ils procéderaient ce lundi à des barrages filtrants à partir de 6 heures. C’est par exemple le cas à Cherbourg-en-Cotentin et Valognes. Des bouchons et des retards sur vos trajets habituels sont donc à prévoir.
A proximité des Pieux, et sur le chemin des entreprises de la Hague, plusieurs équipes vont mettre en place des barrages filtrants, à des endroits qui n’ont pas été communiqués. L’un des Gilets jaunes, installé à Benoîtville, explique :
Nous ne sommes pas là pour embêter ceux qui travaillent, ni bloquer le fonctionnement des grosses structures. Mais c’est sûr qu’il y aura des ralentissements à prévoir, car nous sommes mobilisés. Nous avons aussi le soutien des agriculteurs.
Les transports en commun pourraient aussi être impactés, selon l’importance de la mobilisation. Ils l’ont été durant le week-end, comme c’était le cas pour le réseau Zéphir.
Les températures sont à la baisse et l’arrivée de la neige est annoncée. (©Voix du Jura/Monique Henriet)
Dans le cadre du plan départemental d’alerte en cas de grand froid, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Saint-Claude est opérationnel pour apporter son soutien aux personnes fragiles, âgées, isolées ou handicapées.
Celles-ci sont invitées à s’inscrire sur le registre crée à cet effet au CCAS (1, rue Rosset à Saint-Claude – Tél. 03 84 41 42 52).
Les membres de la famille ou les proches peuvent également faire un signalement. Le but de ce recensement est d’intervenir auprès de ces personnes en cas de grand froid.
Un contact téléphonique pour prendre des nouvelles, une visite à domicile, les agents du C. C. A. S. et ses bénévoles assurent pendant ces périodes, un lien de proximité accru.
Les personnes sans domicile fixe peuvent contacter le 115 (numéro vert du SAMU social), qui les orientera vers un hébergement d’urgence sur la ville (une chambre d’hôtel) ou dans le département selon les places disponibles.
Alain Capelli, référent logement au C. C. A. S., est le relais de ce service pour des situations signalées ou prises en charge sur la ville de Saint-Claude.
Le rôle de la Police municipale et de la Gendarmerie est par ailleurs important dans le repérage de personnes sans domicile.
En matière d’urgence, le C. C. A. S. est soutenu par les associations caritatives locales suivantes : Croix-Rouge, Emmaüs, Secours Catholique, Épicerie sociale et Restos du cœur.
Contact au C. C. A. S. : 03 84 41 42 52.
Nicole Rieu (©Christian Combacau)
A l’occasion du premier salon départemental de la santé du patient, Nicole Rieu donnera un concert à la salle des fêtes de Lacapelle-Marival, à 21 h. Rencontre avec une grande dame de la chanson française, porteuse de paix !
Chanteuse (auteur-compositeur-interprète) et réalisatrice, Nicole Rieu a fait ses débuts dans la chanson à la fin des années 60 ; sa discographie est impressionnante. Elle chante à l’Olympia en première partie de Daniel Guichard, de Joe Dassin, de Serge Lama… Elle connaît un très grand succès avec « Je suis ». En 1975, elle représente la France au concours de l’Eurovision. Elle se produit en France, en Europe et au Québec. Au Midem de Cannes, elle remporte le Grand Prix de la chanson de l’Hexagone d’Or en 1979 avec sa chanson fétiche « La goutte d’eau ». Elle a chanté notamment avec Charles Aznavour, avec Michel Fugain, puis avec Sacha Distel et Demis Roussos… En 2012-2013, elle participe aux tournées de Richard Anthony, Michel Delpech, Alice Dona, Jeane Manson, Francis Lalanne, Catherine Lara et plusieurs autres. À 69 ans, fixée sur son étoile, Nicole Rieu poursuit son parcours, qui la conduit dans le Lot, en cette fin de semaine.
Vous avez mené une longue carrière dédiée à la chanson, à la musique et à la composition ; qu’est-ce qui vous pousse à continuer ?
Nicole Rieu : Ce qui me pousse à poursuivre est un peu mystérieux. En tout cas, il est clair qu’il y a en moi la nécessité de chanter, d’être sur scène, de pratiquer de la musique. Je peux dire que c’est encore vital pour moi, aujourd’hui. Il est vrai également, au regard des années qui passent, que si je n’arrivais plus à chanter comme je le faisais auparavant, j’arrêterais. Ma passion c’est la musique, la chanson, mon rapport avec les gens. La condition première de ce que je fais, tient à mon amour des personnes. Et même s’il m’a fallu plusieurs années pour m’en rendre compte, je sais que ma voix est un cadeau ; un don que je ne peux pas laisser à l’abandon. Je me dois de le partager !
« Je viens vous mettre la joie au cœur ! »
Vous avez composé un grand nombre de chansons, pour vous-même et pour d’autres artistes ; la composition reste-t-elle toujours d’actualité ?
Oui, bien sûr, même s’il est évident qu’à mes débuts, je composais davantage par besoin de thérapie que par souci musical. J’évoque cet aspect juste pour souligner combien l’écriture m’a beaucoup apporté à une époque plutôt tourmentée de ma vie. Dans mon dernier disque « Où vont les mots ? » j’ai tenu à écrire deux chansons en hommage aux migrants. Ce sujet d’actualité est incontournable pour moi.
Vous composez également à l’occasion de stages que vous animez ; en quoi consistent-ils ?
Effectivement je dirige des stages en fonction de ce que recherchent les groupes qui me contactent. Et j’utilise comme support de travail mes propres compositions, adaptées aux situations rencontrées. Parfois, je m’adresse à des personnes en rupture avec leur voix et bien souvent il s’agit tout simplement d’aider les stagiaires à améliorer leur voix, grâce notamment à l’apprentissage de certaines techniques. Dernièrement j’animais un stage en Normandie, du côté de Rouen.
On doit vous demander souvent, quel est votre secret pour conserver une voix aussi limpide ; que répondez-vous ?
C’est une question d’hygiène de vie, me semble-t-il. Pour ma part, en tout cas, j’ai toujours veillé à rester proche de la nature. Je ne prends pas d’alcool et je ne fume pas ! Je pratique volontiers la marche. C’est ma façon à moi de vivre l’écologie. Bien sûr, la voix, ça s’entretient. Il est important pour moi de donner à entendre une voix qui plaise et qui transmette une émotion.
À travers vos textes, votre voix, votre musique, on ressent une quête de paix intérieure ; est-ce bien cela l’objectif poursuivi ?
Il est important pour moi d’amener au partage de ce que l’on voit écrit au fronton de nos mairies : « Liberté, égalité, fraternité ». Ces valeurs sont pour moi essentielles, pour une vie qui n’est pas facile, pour personne ! J’ajouterai que la découverte de nos différences fait de nous des gens debout ! En un mot, je dirai que je suis humaniste !
Quel est votre programme pour cette soirée ?
Bien évidemment, ma venue à Lacapelle-Marival lors de ce salon de la santé témoigne de mon soutien à l’œuvre entreprise par Christian Meunier et l’association AÉRÉ 46, en faveur de la santé. Ce salon place le patient au centre des préoccupations de la santé. La pratique d’activités physiques, les approches alternatives aux côtés de la médecine traditionnelle vont dans le bon sens, y compris la thérapie par le chant ! Le chant est libérateur d’énergies ; il a cette capacité à mettre le corps en vibration ! D’ailleurs vous ne verrez jamais des gens tristes au sortir d’une chorale.
Lors de cette soirée, je vais chanter ce que le public attend généralement de moi ; les chansons qui m’ont fait connaître, dont les trois incontournables : « Je suis – Bonjour à toi l’artiste, La goutte d’eau ». Il y aura bien sûr, de nouvelles chansons et quelques reprises aussi. Je me laisserai porter par l’ambiance générale, en espérant mettre la joie au cœur de tout le monde.
JEAN-CLAUDE BONNEMÈRE
Le salon de la santé
Les 24 et 25 novembre prochains se tiendra à la salle des fêtes de Lacapelle-Marival, le premier salon départemental de la santé du patient. Au programme :
Samedi 24 novembre
10h Inauguration – 10h30 Conférence «Les bienfaits de l’Activité Physique sur les pathologies» Patricia Perrin – 11 h Conférence : La cuisine Chinoise est-elle saine ? Réflexion du Docteur Ansanelli – 13 h30 Les gestes de premier secours Stand la Croix Rouge – 14 h 30 Conférence «Le rôle du prestataire de santé» – Babeth Barral Sadir Assistance – 15h30 Conférence «Les bénéfices d’une bonne nutrition avec une activité physique» Patricia Perrin – 16h30 Conférence «Que font les mutuelles ? Régine Cubaynes Solimut Mutuelle – 17h Conférence «L’Apnée du Sommeil les symptômes et les risques » Christian Meunier – 17h30 Les droits du patients – Christian Meunier Président AÉRÉ 46 – Les dons d’organes – les directives anticipées la législation en vigueur – 18 h Fermeture.
Bon à savoir : Au stand « Médecins » Test de votre glycémie avec le Docteur Ansanelli – Pendant ses deux jours profitez de faire le test de l’apnée du sommeil (Test Epworth) – Faites contrôler votre tension au stand médecins.
Concert Nicole Rieu : à 21 h, à la salle des fêtes de Lacapelle-Marival (entrée 10 euros).
Dimanche 25 novembre
10 h Ouverture « Séances d’activité physique adaptée sur le stand AÉRÉ 46 » – 10 h Conférence «Que font les Mutuelles ? Harmonie Mutuelles – 10h30 Conférence « L’Apnée du Sommeil » les symptômes et les risques Christian Meunier – 11h Conférence « Le Syndrome métabolique X une pathologie en évolution » Docteur Ansanelli – 11h30 Conférence « Les Chocs post-traumatiques » Christelle Lagrèze Thérapeute – 15h30 Tirage de la Tombola – 17h Clôture du Salon.
La victime a été transportée à l’hôpital par l’hélicoptère Dragon 50. (Image d’illustration ©La Gazette de la Manche)
Vers 19 h 45 dimanche 18 novembre, un homme d’une vingtaine d’années a été renversé par une voiture route de Fougères, à Saint-Hilaire-du-Harcouët.
En état d’urgence absolue, le jeune homme a été transporté au centre hospitalier d’Avranches par l’hélicoptère Dragon 50 de la protection civile.
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En état de choc, le conducteur de la voiture, un homme de 70 ans, a été transporté au centre hospitalier de Saint-Hilaire-du-Harcouët.
De nouveaux blocages seraient prévus dans le Nord (Lille, Lomme, Lesquin, Seclin) mais aussi le Pas-de-Calais ce lundi 19 novembre 2018. (©Illustration/Presse de la Manche)
Attention, les gilets jaunes devraient remettre le couvert dans le Nord comme dans le Pas-de-Calais ce lundi 19 novembre 2018. Opérations escargots et divers blocages sont au programme.
Selon les dernières informations que nous avons pu obtenir, des groupes de manifestants devraient ainsi se réunir cette nuit, ou tôt le matin, du côté de Lille Lomme, Seclin ou encore le CRT de Lesquin. Le Valenciennois devrait aussi être mobilisé.
Des blocages des autoroutes et du périphérique ne sont pas à exclure. Soyez prudents.
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Dans le Pas-de-Calais, les secteurs d’Arras, Lens ou Noyelles-Godault pourraient bien être perturbés.
Dans les deux départements, les gilets jaunes pourraient même être rejoints par des routiers selon plusieurs manifestants. Information non confirmée pour le moment.
#18novembre #LesGiletsJaunes Avec la tombée de la nuit, la plus grande prudence est recommandée de la part des manifestants et de tous les automobilistes. Soyons vigilants.
— Préfet Pas-de-Calais (@Prefet62) November 18, 2018
Un gendarme a été blessé en Sarthe alors qu’il tentait d’arrêter un automobiliste forçant le barrage des gilets jaunes au rond-point d’Auvours. Photo d’illustration. (©Côté La Flèche / Samuel QUIGNON)
Dimanche 18 novembre 2018 en Sarthe, un gendarme a été blessé par un automobiliste tentant de forcer le barrage tenu par les gilets jaunes au niveau du rond-point d’Auvours à proximité de l’entrée de l’autoroute à Yvré-l’Evêque.
Il était environ 19 heures lorsque le conducteur d’une voiture a tenté de passer en force le barrage filtrant mis en place par les gilets jaunes. Le militaire a tendu le bras pour arrêter le véhicule qui l’a heurté.
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Le gendarme blessé, souffrirait d’une luxation de l’épaule. Le conducteur a été placé en garde en vue.
Hier, samedi, un gendarme avait dû sortir son arme à Saint-Calais pour faire s’arrêter un chauffeur de camion. Le conducteur interpellé a été déferré ce soir.
Des « gilets jaunes » devant la préfecture du Puy-de-Velay le 17 novembre 2018. (©AFP/Thierry Zoccolan)
Au lendemain de la mobilisation des « gilets jaunes », Édouard Philippe a assuré dimanche 18 novembre 2018 avoir entendu la « colère » et la « souffrance » mais veut maintenir le « cap », alors que blocages et barrages filtrants se sont poursuivis dans plusieurs régions et pourraient persister lundi.
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« Un gouvernement qui changerait de pied en permanence, qui zigzaguerait au gré des difficultés, (…) ne conduirait pas la France là où elle doit être conduite », s’est justifié le chef du gouvernement, invité du journal de 20h de France 2.
Le Premier ministre a de nouveau affiché les engagements pris par Emmanuel Macron de faire baisser les prélèvements obligatoires et de mieux rémunérer le travail, quitte à davantage taxer la pollution.
Le cap que nous avons fixé, il est bon et nous allons le tenir
Edouard Philippe assure avoir entendu la « colère », « la souffrance », « l’absence de perspectives », « le sentiment de déclassement et peut-être même d’abandon » des quelque 290 000 personnes qui ont manifesté samedi contre les hausses de taxes sur les carburants.
Dimanche, la mobilisation était plus faible mais de nombreux barrages filtrants ou blocages étaient signalés, à des ronds-points ou sur des axes autoroutiers, comme à Montélimar, Chalon-sur-Saône, au Mans et ailleurs dans l’Ouest, en Nouvelle-Aquitaine ou encore en Vaucluse ou dans le Var.
A Caen, les gendarmes sont intervenus dans l’après-midi pour disperser un millier de gilets jaunes sur un échangeur au sud de la ville.
Préparation de dernière minute sur le parking du Super U de Colombelles près de Caen (Calvados). (©MR/Liberté)
Sur environ 150 sites, les manifestants avaient appelé à reconduire le mouvement, selon l’Intérieur. Beauvau n’a pas communiqué de chiffre sur le nombre de manifestants dimanche, estimés à environ 40 000 selon des médias.
Dans plusieurs endroits, les « gilets jaunes » ont indiqué qu’ils poursuivraient le mouvement lundi, comme à Brioude (Haute-Loire) ou dans le Morbihan. Au Mans notamment, une union aux routiers et agriculteurs pour empêcher l’accès à l’A28 est annoncée.
Samedi, les manifestants avaient bloqué autoroutes, ronds-points, hypermarchés ou organisé des opérations de péage gratuit. Des « gilets jaunes » se sont aussi rendus près de l’Élysée, où les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes.
Le bilan humain est lourd avec un mort, une manifestante de 63 ans percutée par une conductrice prise de panique, et plus de 400 blessés – dont 14 gravement y compris parmi les forces de l’ordre – et les dégradations ont été nombreuses. 282 personnes ont été interpellées.
« La liberté de manifestation, ce n’est pas l’anarchie », a rappelé Édouard Philippe au sujet des débordements.
Dimanche, un manifestant a été grièvement blessé près de Saint-Quentin (Aisne) lorsqu’un automobiliste a forcé un barrage.
En Sarthe, les gilets jaunes annoncent qu’ils vont tenir un certain nombres de barrages ce dimanche toute la nuit pour poursuivre les blocages lundi. Ici Saint-Saturnin ce dimanche soir. (©Côté La Flèche)
Si les gilets jaunes n’ont pas réussi à paralyser la France, tout le territoire a été touché durant le week-end par leurs actions, organisées en dehors des partis et des syndicats.
Samedi, Emmanuel Macron et Édouard Philippe avaient laissé Christophe Castaner monter au front. Le chef de l’État, en visite en Allemagne dimanche où le 18 novembre est un jour de commémoration aux victimes de guerre, ne s’est pas exprimé en raison du « devoir de décence », selon l’Élysée.
Le chef de l’État « s’est déjà exprimé et s’exprimera de nouveau », « il sait quand il y a urgence et il le fera », a toutefois indiqué la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault.
François de Rugy ou Gérald Darmanin ont été envoyés dans les médias pour défendre le besoin de mener la transition écologique malgré un « ras-le-bol fiscal » reconnu par le ministre du Budget.
Selon un sondage publié par le Journal du Dimanche, 62% des Français jugent qu’il faut « donner la priorité au pouvoir d’achat quitte à aller moins rapidement sur la transition énergétique » dans les prochaines années.
La présidente du RN Marine Le Pen, qui n’a pas manifesté samedi, a salué « un très grand succès » de la mobilisation et appelé le gouvernement à des « prises de décisions rapides » pour « ramener la paix ».
« Ce qui compte maintenant, c’est ce que le président de la République va entendre et comprendre. Et le sentiment que j’ai, c’est qu’ils n’ont pas compris », a lancé le patron des Républicains Laurent Wauquiez dimanche après-midi. « Il faut une initiative sur la fiscalité », d’après François Baroin, président (LR) de l’Association des maires de France.
Devant le péage de l’autouroute de Langon (Gironde), les barrières sont levées. (©Le Républicain)
De l’extrême droite à l’extrême gauche, des élus parfois vêtus de gilets jaunes s’étaient rendus samedi auprès de manifestants, notamment M. Wauquiez au Puy-en-Velay et le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon place de la Concorde.
Côté syndical, le patron de la CFDT Laurent Berger a appelé Emmanuel Macron à « réunir très rapidement » syndicats, patronat et associations « pour construire un pacte social de la conversion écologique ».
Une idée poliment écartée dimanche par Édouard Philippe :
Je ne crois pas que ce que demandent les gilets jaunes soit une grande conférence avec les responsables politiques et des responsables syndicaux
Source : © 2018 AFP
Au rond-point bleu sur le périphérique de Caen, les gilets jaunes bloquent toujours ce dimanche 18 novembre 2018 à 21h30. (©Margaux Rousset)
Il est 21h30, ce dimanche 18 novembre 2018, et le périphérique sud de Caen (Calvados) est toujours fermé. Les gilets jaunes ont résisté à l’intervention des CRS, vers 16h30 cet après-midi, à la demande du préfet du Calvados. Le déblocage n’a pas eu lieu puisqu’il reste ce soir environ 300 gilets jaunes au niveau du rond-point bleu au sud de Caen.
À ifs sur le boulevard périphérique, des feux de palette partout pour se tenir chaud. Les CRS sont partis pic.twitter.com/2aXPSeYDEb
— Liberté Caen (@LIBERTE_CAEN) November 18, 2018
Dans un communiqué diffusé ce dimanche soir, le préfet du Calvados « appelle à nouveau les manifestants à cesser leurs actions et à évacuer les sites encore occupés. A 22h30, quelques points de rassemblement demeurent en effet dans le département et notamment sur le périphérique sud de Caen, qui reste fermé à la circulation. Or, il est nécessaire que ces rassemblements cessent pour rétablir la circulation à l’approche de la reprise du début de semaine. Les gestionnaires routiers ont en outre besoin de temps pour remettre en état le réseau et permettre demain aux citoyens du Calvados de circuler librement sur le territoire ».
Il est également impossible d’accéder à Caen par la RN 13 à hauteur de Carpiquet. (Mise à jour : à 22h30, le barrage a été levé après l’intervention des CRS)
A Carpiquet, ça coince pour accéder à Caen ce dimanche 18 novembre 2018. (©Françoise Dajon-Lamare)
Pendant que les gilets jaunes restent mobilisés à Caen et que, sur les réseaux sociaux, des appels sont lancés pour renforcer les troupes du blocage du rond-point bleu, le Premier ministre Edouard Philippe s’exprimait sur France 2. Lui non plus ne lâche rien et a annoncé notamment le maintien de la taxe carbone à l’origine de la grogne des gilets jaunes.
Au rond-point Triskell, sur la toute de La Motte, les gilets jaunes se sont construit un abris de fortune pour passer la nuit. (©Le Courrier indépendant)
Objectif : tenir le plus longtemps possible. En ce dimanche 18 novembre 2018, à 21 h, au rond-point Triskell de Loudéac, qui donne accès à la route de Saint-Brieuc, les gilets jaunes sont toujours là. Ceux du rond point de La Bellière aussi, d’ailleurs.
Bien décidés à perpétuer le mouvement enclenché la veille et qui semble parti pour durer. Ils ne changeront pas de cap.
C’est au moins un point sur lequel ils sont bien d’accord avec le Premier ministre qui l’a redit sur France 2 tout à l’heure.
Un peu plus bas, au rond-point du Chaffaud, celui qui donne accès à la zone commerciale et au centre Leclerc, les manifestants ont tendu des rubans qui préfigurent un blocage. Ils comptent s’y mettre dès lundi matin.
Pour passer la nuit, certains ont bricolé un abris de fortune au coin du feu. On râle un peu quand le ravitaillement (café, bois, nourriture…) tarde un peu à arriver, mais enfin, il arrive. L’ambiance est toujours aussi bon enfant.
Cette pauvre automobiliste, perdue dans la nuit, n’a pas réussi à trouver d’autre chemin : la voilà de retour devant le même barrage que tout-à-l’heure… Cette fois : « Allez, on laisse passer ! »
Et ensuite ? La plupart seront bien obligés d’aller travailler demain. Mais tous n’iront pas. Des retraités ? Des agriculteurs ?
Des jeunes, aussi, pourraient bien prendre la relève de leurs aînés. « Les cars scolaires ne rouleront pas demain et on sait que des profs ne viendront pas », explique une jeune fille qui n’ira pas au lycée demain…
Le péage de l’autoroute, à Langon (Gironde), sera au centre de toutes les attentions, lundi 19 novembre. Les gilets jaunes ne lâchent rien. (©Le Républicain Sud Gironde)
Ils n’ont pas dit leur dernier mot. A Langon (Gironde), les gilets jaunes se préparent à une troisième journée d’action, lundi 19 novembre. Les déclarations du Premier ministre n’ont pas eu d’effet sur les manifestants.
Déjà, samedi 17 et dimanche 18 novembre, les gilets jaunes du Sud-Gironde s’étaient installés sur les principaux points d’entrées de la ville de Langon.
Si quelques tensions sont à noter, l’ensemble de la manifestation s’est déroulé dans une bonne ambiance.
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Quid de la nouvelle action, lundi 19 novembre ? Les gilets jaunes de Langon, donc, ne veulent pas lâcher l’affaire. Ils vont continuer leur mobilisation.
Mathieu Seurot, le chef de file des gilets jaunes, raconte :
Demain, le mouvement continue au péage de l’autoroute. Personnellement, je ne pourrai pas y prendre part car je reprends le boulot
Les autres points de blocage, c’est-à-dire notamment le rond point de Saint-Macaire, celui de Toulenne ou encore celui de la route de Bazas, devraient être levés.
Alors que des routiers s’apprêtent, aux quatre coins de la France, à rejoindre le mouvement, d’après Mathieu Seurot, il est peu probable que des routiers rejoignent Langon. « Ils iront certainement plus vers Bordeaux », explique l’initiateur de la manifestation des gilets jaunes.
Une question demeure ? Que se passera-t-il demain, lundi 19 novembre, au péage de Langon ? On sait déjà que les gilets jaunes sont attendus dès 6h du matin.
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Vont-ils bloquer l’accès à l’autoroute A62 ou bien lever les barrières ? Le mystère demeure. Mathieu Seurot explique :
Je ne sais pas si le péage sera bloqué ou ouvert. Ce sera à ceux qui seront sur place de s’organiser
