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Arcan : un documentaire sur les trieurs de déchets au Brésil

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Le documentaire a été tourné à Erechim, une ville située dans le Sud du Brésil (Photo : DR).
Le documentaire a été tourné à Erechim, une ville située dans le Sud du Brésil (Photo : DR).

Alice Gallouin est une jeune étudiante de 23 ans qui va intégrer l’académie des beaux-arts en Italie. Originaire de Brunoy, dans l’Essonne, cette cinéaste en herbe présentera en avant-première son documentaire de 20 minutes au cinéma Apollo de Pontault-Combault, jeudi 17 septembre à 20 h 30. « J’ai filmé le quotidien et les conditions de travail d’un groupe de Brésilien qui trient les poubelles pour vivre, à Erechim, dans le Sud du pays, explique la jeune femme. C’est aussi l’occasion de mettre en avant l’association nommée Arcan, qui encadre leur activité et qui allège le poids de leur quotidien ». Le nom du documentaire est bien sûr un hommage à cette association.

Partie au Brésil en février 2014 grâce à la congrégation de Notre-Dame, Alice Galopin a sillonné le pays jusqu’à cette ville d’Erechim. Là, elle a fait la connaissance de ces hommes et femmes qui fouillent dans les poubelles et qui revendent ce qui est recyclable. Tout ça pour subvenir à leurs besoins. En parallèle, l’association encadre cette activité, pour la rendre plus facile et la moins pénible possible.

Alice-Gallouin.jpgPONTAULT-Documentaire-Arcan-1.pngPONTAULT-Documentaire-Arcan-2.pngPONTAULT-Documentaire-Arcan-5.JPGPONTAULT-Documentaire-Arcan-6.JPG

Optimisme

« Je suis restée deux mois avec eux, confie-t-elle. Le premier mois, j’ai partagé leur quotidien et leur travail. À la fin, je n’en pouvais plus : c’est un travail aliénant, sans aucune reconnaissance et extrêmement physique. Et pourtant, eux font preuve d’un extraordinaire courage, d’une incroyable joie de vivre et sont toujours de bonne humeur et accueillant. C’est pour témoigner de cette grandeur d’âme que j’ai pris ma caméra le deuxième mois. »

Pour cette raison, le documentaire adopte un ton résolument optimiste. « Ces gens-là ne se plaignent jamais, je ne pouvais donc pas le faire à leur place », ajoute l’étudiante. Il n’y a aucune voix off, aucun point de vue qui transpire à travers des commentaires. Seuls subsistent le point de vue et les témoignages des protagonistes.


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