
Denis Baupin, alors vice-président de l’Assemblée nationale, à Paris le 2 décembre 2015. (©AFP/Archives/MARTIN BUREAU)
La procureure a requis vendredi 8 février 2019 la relaxe des médias et des femmes ayant accusé Denis Baupin d’agression sexuelle ou de harcèlement et qui sont poursuivis en diffamation par l’ancien député.
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Enquêtes sérieuses des médias
« Aucun élément dans cette audience ne permet de remettre en cause la sincérité des témoignages », a estimé la représentante du parquet, qui a estimé que l’enquête de Mediapart et de France Inter était « sérieuse ».
« Je commence par saluer le courage de ceux qui se sont présentés à votre barre », a-t-elle dit, pour mieux remarquer « l’absence » du plaignant tout au long du procès.
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La « fin de l’omerta »
Au fil des débats, le procès de la presse s’était mué en charge contre l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, absent à l’audience où huit femmes ont raconté des « SMS salaces », des « gestes déplacés » et des « agressions » d’une « grande violence ».
Selon les médias poursuivis, ce procès restera comme celui de la « fin de l’omerta » pour des femmes en butte à la domination masculine et dont la parole a été libérée: « la première affaire #MeToo », avant même le scandale Harvey Weinstein.
Source : © 2019 AFP