Les nouvelles rames océanes du TGV Inoui ont été inaugurées à la gare de Brest. (©Côté Brest)
Gare de Brest, voie E : un TGV duplex Inoui (la nouvelle marque de la SNCF) est à quai. Avec les nouvelles rames baptisées océanes. «Pour proposer plus de confort, plus de connectivité et plus de services aux voyageurs», indique Gwendoline Cazenave, directrice TGV Atlantique.
Petite visite : l’ergonomie des sièges gris rehaussés de bleu offre effectivement une assise plus confortable, la position travail permet de se sentir comme au bureau, la position semi-allongée (voire allongée en première classe) de s’octroyer un temps de repos. Une petite lampe design, un petit porte-manteau, des prises 230 V et USB, le wifi…
Trois allers/retours
Ce TGV est 100 % PMR (personne à mobilité réduite) et un espace est réservé aux personnes en fauteuil roulant dans la rame 1 en partie basse du train.
Depuis septembre, trois des dix allers-retours Brest-Paris sont effectués avec des rames océanes.
En avril 2020, ce sera cinq allers/retours. Les autres resteront en TGV Atlantique classique.
L’intérieur des nouvelles rames océanes du TGV Inoui (©Côté Brest).
500 000 voyageurs
Gwendoline Cazenave rappelle que depuis le 2 juillet 2017, la ligne à grande vitesse, entre Connerré (à l’est du Mans) et Rennes, a permis de mettre Brest à 3 h 25 environ de Paris. «Un gain de 45 minutes.»
L’offre a également été densifiée, passant de huit à dix allers-retours quotidiens en semaine.
En un an, la ligne Brest-Paris a transporté 500 000 voyageurs. Soit une augmentation de 21 %.
Ce qui fait dire à Gérard Lahellec, vice-président de la Région Bretagne, en charge des transports, que «les Finistériens ont trouvé le train. Et des rames comme celles-ci vont améliorer son attractivité.»
Gagner encore du temps
Pour participer au désenclavement de la Bretagne et du Finistère aux côtés de la SNCF, la Région participe à hauteur de dix millions d’euros.
Comme Gérard Lahellec, le maire de Brest, François Cuillandre, se satisfait du gain de temps, mais ne veut pas s’arrêter là :
Mettre Brest et Quimper à trois heures de Paris reste notre volonté. C’est vrai, il y a le temps (les trois heures de voyage) mais aussi l’usage et la qualité du temps : en ce sens, ces rames océanes sont extraordinaires, pour travailler ou se reposer.