Le dernier conseil communautaire de l’agglomération Paris-Vallée de la Marne a été l’occasion pour les élus de débattre des orientations budgétaires. Cette année 2017 sera en effet la première consacrée au plein exercice de ce nouveau territoire crée le 1er janvier 2016 ; l’année dernière étant surtout consacrée à la mise à niveau et à la coordination des trois anciennes intercommunalités : Brie Francilienne (Pontault et Roissy), Marne-la-Vallée-Val Maubuée (Torcy) et Marne et Chantereine (Chelles).
Ainsi, dans son rapport d’orientations budgétaires (Rob) Paris-Vallée de la Marne prévoit un budget d’environ 188,5 millions d’euros, dont 138,8 en fonctionnement et 49,5 en investissements.
La baisse de la dotation globale de fonctionnement versée par l’État représente un trou de 1,9 million d’euros que les élus ont décidé de combler en s’engageant à baisser de 3 % les dépenses de fonctionnement (principalement le personnel). Ceci en maintenant les taux d’imposition : cotisation foncière des entreprises (25,95 %), taxe d’habitation (7,99 %), taxe foncière non bâtie (3,8 %) et taxe foncière bâtie (0 %).
Transfert des compétences
Le budget primitif, qui entérinera ces engagements, sera voté le 30 mars prochain à Torcy. D’ores et déjà, l’agglomération détaille ses intentions d’investissements : 2,562 M€ pour « préserver l’environnement » (12,8 % du total) – 2,262 M€ pour « améliorer le cadre de vie et renforcer la solidarité » (11,3 %) – 4,241 M€ pour « aménager le territoire, entretenir les infrastructures et favoriser les déplacements (21,2 %) – 3,728 M€ pour les animations (18,6 %) – 6 M€ pour « favoriser l’attractivité du territoire et son développement économique » (30,45 %).
Le président PS de l’agglomération, Paul Miguel, place le transfert des compétences des trois anciens territoires comme l’une des priorités de cette année. Objectif : finir ce chantier pour le mois de juin afin d’être opérationnel le 1er janvier 2018. Pour les économies de personnel, les agents territoriaux qui partent en retraite ne seront pas remplacés, levier principal pour faire réduire le coût de la masse salariale.