
Le marché de l’immobilier est porté par Nantes et sa métropole. (©Pixabay)
Les notaires de Loire-Atlantique ont publié le palmarès des 100 communes où les prix des maisons anciennes sont les plus élevés. Pas de surprise, Nantes et le littoral sont les endroits où le niveau du marché est le plus élevé.
La Baule-Escoublac se classe en tête du classement. Comptez 382 500 euros pour acquérir un bien de 112 m2. Un prix médian en hausse de + 4,2 % sur un an.
La ville de Sautron prend la 2e place du classement. Dans cette commune du nord de l’agglomération, le prix des maisons anciennes, en hausse de 3,1 %, est de 353 000 euros.
3e place ; Pornichet où le prix de vente atteint les 350 000 euros (+ 13,6 %).
Nantes arrive en 4e position du département avec un prix médian de 347 500 euros. Un budget qui permet d’acheter une maison de 107 m2.
Dans le top 10, on retrouve une autre ville du littoral, Le Pouliguen (340 000 euros pour une maison de 106 m2). Arrive en suite Orvault, commune où il faut un budget moyen de 314 500 euros pour acheter une maison de 119 m2.
Piriac-sur-Mer se classe en 7e position (budget de 310 000 euros), Basse-Goulaine en 8e position (310 000 euros), Carquefou en 9e place (310 000 euros). La ville du Croisic se classe 10e du palmarès (293 000 euros).
En comparaison, Gétigné arrive en dernière position du classement. Dans cette ville du Vignoble nantais, il vous faudra débourser 168 000 euros en moyenne pour acquérir une maison ancienne avec un terrain de 680 m2.

Le dernier classement publié. (©Chambre des notaires de Loire-Atlantique.)
Un marché immobilier porté par Nantes
Dans une métropole nantaise qui doit loger 8000 habitants de plus par an, le marché de l’immobilier reste soutenu. En un an, les prix ont progressé en moyenne de +6 % à Nantes. Pour un appartement ancien, le prix au m2 atteint les 2830 euros. Dans le centre, les maisons se vendent entre 453 000 et 500 000 euros.
Plusieurs raisons expliquent cette tendance. Le prix de l’immobilier reste moins cher à Nantes, comparé à Lyon et Bordeaux. La métropole manque aussi de logements. La pénurie d’offres dans le neuf a pour effet de maintenir la pression sur les prix.
A Nantes, comme dans les autres grandes métropoles, la gentrification se poursuit. Très peu d’ouvriers et employés investissent. 76 % des appartements anciens sont achetés par des cadres moyens et supérieurs.
Compte tenu des prix élevés, les primo-accédants comme les bas salaires quittent la métropole et achètent à 20, 30, 40 km de la métropole, et de leur lieu de travail .
Ils achètent plus loin là où c’est moins cher. »
Dans certaines zones rurales du département, les notaires observent même un décrochage comparé aux locomotives du marché immobilier que sont Nantes, Saint-Nazaire et le littoral
C’est le cas dans le nord du département où le prix des terrains à bâtir a baissé de 30 % en dix ans.