La boutique Max Mara à Lille a été ciblée par des militants antispécistes mercredi 16 janvier 2019. (©Boutique Max Mara de Lille)
Nouvelle action des militants antispécistes cette nuit. Plusieurs établissements de Lille (Nord) ont subi des dégradations vers 3 h du matin, mercredi 16 janvier 2019. Au moins trois commerces ont ainsi retrouvé leurs vitrines brisées et taguées à la peinture rouge. Les messages ont été signés ALF (Front de Libération Animale).
Rue de Béthune, le fast food Canard Street a une nouvelle fois fait les frais des militants. Le message « Tu n’as toujours pas compris » a d’ailleurs été laissé sur la devanture de l’enseigne.
« Ce sont des malades »
Dans le Vieux Lille, la boutique de vêtements Max Mara, place du Lion d’Or, a subi le même traitement avec toutefois un message différent : « Leur peau, pas la vôtre ».
La vitre de la boutique Max Mara de Lille (Nord) a été brisée mercredi 16 janvier 2019. (©Boutique Max Mara de Lille)
« Ce sont des malades, ils ont un problème », lance la responsable de la boutique, persuadée que les auteurs des dégradations « trouvent du plaisir à nuire ».
« Chacun pense ce qu’il veut mais ils doivent respecter les autres. »
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Même son de cloche à l’épicerie fine Comtesse du Barry, rue Esquermoise. Le responsable de la boutique, qui vit à l’étage, a entendu un bruit sourd et violent dans la nuit.
« Il s’est rendormi. Et ce n’est que ce matin à 8 h qu’il a constaté l’ampleur des dégâts » témoigne son adjointe, Mathilde Wavrant.
Là encore, la vitre a été brisée et le message « foie gras = torture » a été bombé à la peinture rouge. C’est la première fois que cette maison emblématique spécialisée dans le foie gras est visée à Lille.
Le message « Foie gras = torture » a tagué sur la devanture de la boutique Comtesse du Barry de Lille (Nord). (©Hervine Mahaud / Lille Actu)
« On savait que ça allait finir par nous arriver mais on pensait que ce serait plutôt pendant la période des fêtes de fin d’année. Qu’on ne soit pas d’accord, je peux le comprendre. Mais de là à être violent… Il faut respecter le travail des autres », explique-t-elle.
Tous les commerçants ciblés cette nuit ont porté plainte dans la foulée.
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