C’est la polémique du week-end. Battus par le Stade Toulousain 27-20, les Agenais, et notamment leur président Jean-François Fonteneau , ont quelques doutes par rapport à l’arbitrage d’Alexandre Ruiz. Explications.
L’antécédent avec Christophe Hamacek
C’est notamment une personne qui soulève des interrogations côté agenais. Christophe Hamacek, sondé par le SU Agen en 2016 alors qu’il entraînait Béziers, n’avait finalement pas été engagé. Une décision qui avait emmené les deux parties en justice, l’avocate de l’entraîneur considérant qu’une promesse d’embauche du SUA valait contrat de travail.
Je ne peux m’empêcher d’avoir un doute
Le président d’Agen, après la rencontre, a noté que l’arbitre Alexandre Ruiz officiait à Cognac-Saint-Jean-d’Angély, en Fédérale 1. « Il tient le rôle d’entraîneur des avants auprès de l’entraîneur principal, Christophe Hamacek, avec lequel le SUA entretient un différend très compliqué » a-t-il commenté dans le journal La Dépêche.
Jean-François Fonteneau a poursuivi : « même si je crois dans l’intégrité d’Alexandre Ruiz, je ne peux m’empêcher de me dire que, dans son inconscient, sa grande proximité avec Christophe Hamacek peut influer dans ses décisions ».
Les faits de jeu
La frustration agenaise a sans doute pris de l’ampleur après les propos de Maxime Médard. L’arrière du Stade Toulousain avait alors affirmé, après le match, que sa passe à destination d’Arthur Bonneval pour le troisième essai était en-avant. Romain Ntamack s’était empressé de taper la transformation, pour que l’arbitre ne puisse plus utiliser la vidéo.
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Il est difficile de dire d’Alexandre Ruiz qu’il a effectué un « Agen bashing ». En effet, au regard des fautes sifflées, on en compte seulement trois contre le SU Agen. Côté toulousain, le chiffre est multiplié par trois. Une statistique importante à souligner dans un championnat où revient fréquemment l’argument d’un arbitrage plus sévère à l’encontre des « petites équipes ».