Vendredi 4 janvier 2018 à Sablé-sur-Sarthe, les températures avoisinent les 4° degrés. Pourtant, les gilets jaunes sont toujours présents sur le rond-point de LDC.
Quelques klaxons résonnent encore. « Mais venez avec nous ! », lance l’un des gilets jaunes.
« Macron, le nouveau Hitler »
Autour du rond-point, c’est le même sentiment de désarroi qui règne.
On n’a rien le droit de faire, même pas manifester. Macron, c’est le nouveau Hitler !
explique l’un des gilets jaunes.
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Ambulancier, il précise être satisfait par la réforme sur les heures supplémentaires. « Dans mon métier, on n’a pas le choix. Il faut faire des heures supplémentaires », raconte-t-il. Mais le mouvement ne le concerne pas lui et uniquement lui. « Ma femme gagne un peu plus du Smic et ça ne suffit pas ». Le pire ? Les retraités.
Je connais la femme d’un agriculteur qui touche 200 euros à la retraite. Il faut plafonner au moins à 800 euros le minimum des retraites.
Et puis, ce qui inquiète le plus… L’avenir.
Si des gens qui travaillent toute leur vie n’ont presque pas de retraite. Qu’est-ce qu’on va laisser aux enfants.
« Il n’a pas eu le courage de faire ses vœux en direct »
Une classe politique « déconnectée », « trop payée »… Les gilets jaunes ne se sentent plus représentés. Une seule solution : « On voudrait faire passer le Référendum d’Initiative Citoyenne « , précisent-ils.
Problème, le président de la République « n’en a rien à faire ».
Il n’a pas fait de direct. Vous vous rendez compte, il n’a même eu le courage de faire des voeux en direct.
Quant à la suite du mouvement, personne ne sait.