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Chaumes-en-Brie : les croissants de la Paulinette calmetienne font partie des meilleurs de Seine-et-Marne

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Alexis Maton (au centre à gauche), 1 de la catégorie apprenti, et Julien Von Dorpp (au centre à droite), 3 dans la catégorie salarié, entourés de toute l'équipe de la boulangerie (de gauche à droite) : Alexandre Carneiro, apprenti pâtissier, Bernard Avisse, le patron, Angélique Warin, sa compagne, Sabrina Bahu, la vendeuse, et Corinne Avisse, la mère du patron.

Alexis Maton (au centre à gauche), 1 de la catégorie apprenti, et Julien Von Dorpp (au centre à droite), 3 dans la catégorie salarié, entourés de toute l’équipe de la boulangerie (de gauche à droite) : Alexandre Carneiro, apprenti pâtissier, Bernard Avisse, le patron, Angélique Warin, sa compagne, Sabrina Bahu, la vendeuse, et Corinne Avisse, la mère du patron. (©Le Pays Briard)

Leurs croissants au beurre viennent d’être classés parmi les meilleurs de Seine-et-Marne.

La Paulinette calmetienne, l’une des deux boulangeries de Chaumes-en-Brie, a été récompensée lors du 11e Concours du Meilleur croissant de Seine-et-Marne 2018 qui se déroulait à l’IMA du Pays de Meaux le mardi 6 novembre.

La remise des prix par la Maison de la boulangerie-pâtisserie du département a eu lieu le lendemain.

Deux prix décernés

Deux prix ont été décernés à deux membres de l’équipe : Alexis Maton, 16 ans, est arrivé premier dans la catégorie apprenti, Julien Von Dorpp, 20 ans, a quant à lui fini troisième dans la catégorie salarié.

Le jeune apprenti ne s’y attendait pas :

Je ne pensais pas que j’allais finir premier, je suis content et fier, ça me donne envie de continuer dans ce domaine.

Quant à Julien, salarié depuis le début de l’année scolaire, il en est désormais sûr :

Je vais continuer les concours. Ce que j’aime, c’est faire découvrir notre artisanat. La pâtisserie, c’est un travail de création et de finesse, et elle est en constante évolution. Pour moi, c’est plus qu’une passion, c’est un art de vivre.

« Fait-maison »

« Nous avons repris cette boulangerie en février 2018. Après plusieurs mois d’ouverture, nous nous sommes inscrits à ce concours pour évaluer notre niveau », explique le patron, Bernard Avisse, boulanger-pâtissier depuis 2005.

Et il n’est pas déçu :

C’est une grande fierté d’avoir su transmettre un savoir-faire.

D’autant plus qu’à La Paulinette calmetienne, aucun produit n’est congelé. Il précise :

Nous privilégions la qualité, le fait-maison.

La boulangerie se fournit en farine auprès des Moulins Bourgeois de Verdelot.

Notés selon quatre critères

Tous les croissants présentés, quatre par personne, devaient être réalisés en entreprise, dans les conditions de travail habituelles, avant de les déposer dans l’un des points de dépôts, en l’occurrence la boulangerie Douceau de Nangis, et d’être jugés à Meaux.

Les participants ont été notés sur quatre critères : la cuisson, l’aspect, le feuilleté, et enfin, le goût.

Depuis l’annonce des résultats, les employés sont régulièrement félicités, et les ventes ont augmenté.

Dans cette boulangerie, les produits sont régulièrement modifiés, la décoration adaptée en fonction des événements de l’année, et l’équipe soudée.

« Donner du plaisir à nos clients, c’est ce qui nous motive », conclut le patron, Bernard Avisse.

 

La Paulinette calmetienne, 3, rue Couperin à Chaumes-en-Brie.


Cap sur les îles avec le festival Terres d’Ailleurs, à Toulouse : voici le programme

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Le festival Terres d’Ailleurs propose pour sa dixième édition, du 21 au 25 novembre, un dense programme. (©Terres d’Ailleurs)

Piloté par l’association Délires d’encre et le Muséum de Toulouse, le festival Terres d’Ailleurs propose pour sa dixième édition, du 21 au 25 novembre 2018, un dense programme de rencontres avec trente explorateurs, scientifiques et aventuriers partis au bout du monde arpenter des territoires fascinants et méconnus, pour espérer à leur retour faire prendre conscience au grand public de la nécessité de les préserver.

Vaste et sérieux programme ? Certes, mais il est traité avec légèreté et dans un esprit de convivialité et de partage.

Vers les îles

Pour son édition 2018, Terres d’Ailleurs nous emporte vers les îles – un lien logique avec la superbe exposition sur l’Île de Pâques -, en nous invitant à écouter ces voyageurs, chercheurs, auteurs, réalisateurs et artistes et en créant ainsi des passerelles entre la recherche scientifique et le public. Dédicaces, projections, tables rondes et ateliers de carnets de voyages seront au programme, pour tenter d’aller au plus près de ces îles de Madagascar aux Terres australes et antarctiques françaises, en passant par la Papouasie, la Martinique ou les îles Falkland qui ont tant fait rêver les écrivains, les navigateurs et les explorateurs.

Exposition Papouasie – Nouvelle Guinée

Nombreux seront les rendez-vous exotiques, qui donneront de furieuses envies d’ailleurs ensoleillés et chauds. Ainsi l’exposition Papouasie – Nouvelle Guinée de la fondation IRIS et de la carnettiste de voyage Stéphanie Ledoux à l’Espace « Champs Libres » du Muséum. De sublimes photographies nous révèlent des lieux parmi les plus préservés de la Papouasie occidentale, là où la forêt primaire recouvre encore largement les terres.

Cap sur « Les îles Falkland »

Vendredi 23 novembre 2018, cap sur « Les îles Falkland », avec le meilleur guide possible : Rémy Marion, qui sera là en personne. Il a passé plus de 25 ans à voyager autour du monde et il a effectué une centaine de voyages polaires. Des souvenirs, il en a à partager…

Samedi 24 novembre, « Madagascar, expédition en terre Makay », présenté par NatExplorers, nous entraînera au cœur d’un massif majestueux perdu au sud-ouest de Madagascar. Le responsable de l’expédition ouvre la voie à son équipe pour lui permettre d’accéder aux terrains les plus reculés de cette région spectaculaire, décrit comme « un coffre-fort de biodiversité ».

L’océan Pacifique

Avec « L’archipel des Rois », dimanche, nous partirons à la suite de la goélette scientifique Tara, partie de Lorient le 28 mai 2016 pour sillonner l’océan Pacifique pendant plus de deux ans, avec à son bord, une équipe scientifique interdisciplinaire chargée d’ausculter la biodiversité des récifs coralliens et leur évolution face au changement.

Yves Gabay

Ile-de-France. Attention au verglas et aux brouillards givrants

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Attention au verglas sur les routes d'Ile-de-France cette nuit et demain matin

Attention au verglas sur les routes d’Ile-de-France cette nuit et demain matin (©La Presse de la Manche)

Attention sur les routes d’Ile-de-France. Dans un communiqué, la préfecture de police de Paris appelle les automobilistes franciliens à la prudence dans la nuit de mardi à mercredi.

« Cette nuit, en raison d’une forte chute des températures et d’un sol mouillé, Météo France prévoit un épisode de verglas marqué sur toute l’Île-de-France, accompagné de brouillards givrants », explique la préfecture.

Elle demande donc aux Franciliens de réduire leur vitesse et de respecter les distances de sécurité.

En Seine-et-Marne, les environs de Fontainebleau, où il fera -4°C cette nuit, seront particulièrement concernés par des brouillards givrants.

Val-d'Oise. À Magny-en-Vexin, laissez-vous tenter par les produits bio des P’tits légumes de Blamécourt

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Le gérant des P’tits légumes de Blamécourt, Sylvain Giroux, est installé au 5, rue de Paris 
à Magny-en-Vexin (Val-d'Oise).

Le gérant des P’tits légumes de Blamécourt, Sylvain Giroux, est installé au 5, rue de Paris
à Magny-en-Vexin (Val-d’Oise). (©La Gazette du Val-d’Oise)

Après quelques mois rue Carnot, Les p’tits légumes de Blamécourt sont installés depuis septembre 2017 au 5, rue de Paris, en plein centre-ville de Magny-en-Vexin (Val-d’Oise). Sylvain Giroux, le gérant, propose ses légumes bio, cultivés sur les bonnes terres et dans les serres de Charmont.

Auto-entrepreneur, il a créé son entreprise en 2014. Dans sa boutique, on y trouve salades, carottes, poireaux, navets, choux, radis, potirons, courgettes, concombres, blettes ou encore du persil… tout est d’excellente qualité.

Alors pour vous faire une idée, n’hésitez pas à vous y rendre.

R.D.

Horaires d’ouverture : le vendredi de 8h30 à 13h et de 15h30 à 20h ; le samedi de 8h30 à 13h. Rens. : 06 11 36 12 14.

Coupe de France : l'AS Vitré accueillera l'US Montagnarde au 8e tour

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L'AS Vitré a réussi à arracher un nul face à la réserve du PSG, samedi 6 octobre

L’AS Vitré affrontera l’US Montagnarde en Coupe de France. (©Le Journal de Vitré)

Le tirage au sort du 8e tour de la Coupe de France de football a eu lieu mardi 20 novembre 2018.

Après sa qualification à Saint-Lô au 7e tour, l’AS Vitré (National 2) accueillera l’US Montagnarde, formation de National 3.

Le match se jouera au stade municipal de Vitré, le 8 ou 9 décembre.

#CdF 8e tour – Tirage au sortAs Vitré Football (N2) – US Montagnarde (N3)Le match aura lieu le 8 ou 9 décembre prochain.

Geplaatst door US Montagnarde op Dinsdag 20 november 2018

Football - Coupe de France. Villers-Houlgate recevra Le Havre !

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Villers-Houlgate accueillera Le Havre, situé à 50 kilomètres. Un beau derby en perspective !

Villers-Houlgate accueillera Le Havre, situé à 50 kilomètres. Un beau derby en perspective ! (©Léa Quinio/Sport à Caen)

L’unique représentant calvadosien au huitième tour de la Coupe de France de football s’offre une affiche de premier choix ! Villers-Houlgate, tombeur de Mondeville dimanche 18 novembre 2018 (2-0), accueillera Le Havre, illustre pensionnaire de Ligue 2.

Le tirage au sort s’est déroulé ce mardi 20 novembre au Stade de France avant la rencontre internationale entre la France et l’Uruguay. Ce sont Pascal Obispo et Jessica Houara d’Hommeaux qui s’en sont chargés. 

Villers-Houlgate figure parmi les Petits Poucets de la Coupe de France. Le club est promu en Régional 3, soit le huitième niveau national. Cela ne l’a pas empêché de sortir notamment l’ASPTT Caen, équipe de National 3, et Mondeville. Le Havre, pour sa part, a réalisé une entrée en matière sans fausse note le week-end dernier. Le modeste club de Gamaches a été écarté 7-1.

Le choc des extrêmes entre le leader de son groupe de R3 et le huitième de Ligue 2 se déroulera le week-end des 8 et 9 décembre 2018. Villers-Houlgate sera évidemment le club hôte. Reste à savoir si la rencontre se déroulera bel et bien dans son petit stade, où plus de mille personnes avaient pris place contre l’USONM. 

Avranches, autre équipe bas-normande encore en lice, aura pour sa part rendez-vous à Pontivy (N3). 

Jeu. Gagnez vos invitations pour le concert de Bénabar au Zénith de Toulouse

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«Le début de la Suite», le nouvel album de Bénabar

«Le début de la Suite», le nouvel album de Bénabar (©DR)

Après bientôt quatre ans d’absence, Bénabar fait son grand retour !

Un nouvel album «Le début de la suite» réalisé par Mark Daumail, le leader du groupe Cocoon, a vu le jour début 2018. Bénabar renoue avec la finesse de la plume et la rondeur  des chansons qui ont fait son énorme succès à ses débuts, en 2000. Un album qu’il a voulu joyeux et lumineux dans lequel on retrouvera notamment une petite vendeuse, un vigile, un marathonien, un chauffard, un sédentaire…

Bénabar est actuellement en tournée et sera, le 28 novembre à 20h sur la scène du Zénith Toulouse Métropole.

Gagnez vos invitations avec Actu Toulouse

Pour jouer et gagner vos invitations (2 par gagnant), il vous suffit de compléter le formulaire ci-dessous avant vendredi 23 novembre à 9 heures. Les gagnants seront contactés par téléphone.

Bonne chance à tous !

[VIDEO] 89% de réussite au brevet pour le collège Pierre Corneille du Neubourg

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Le groupe des élèves ayant obtenu leur diplôme avec la mention très bien.

Le groupe des élèves ayant obtenu leur diplôme avec la mention très bien. (©Le Courrier de l’Eure)

Principal du collège Pierre Corneille du Neubourg (Eure) depuis l’année dernière, Pascal Félix a choisi d’organiser une cérémonie de remise de diplômes. Ce deuxième rendez-vous s’est déroulé ce mardi 20 novembre, dans une salle du Haut Phare superbement fleurie pour l’occasion, et où de nombreux parents avaient accompagné leurs enfants.

Dans son discours, le principal a salué les résultats obtenus par son établissement lors de la promotion 2017-2018.

Vos parents et vous, pouvez être fiers

19,69% de mentions très bien

Concernant le bilan de ces examens, avec 172 admis sur 193 élèves de 3e qui ont passé les épreuves du DNB (Diplôme National du Brevet) , le taux de réussite est de 89,11%. « Les résultats de nos élèves, vos enfants, sont supérieurs à ceux de l’Académie (87,41%) et à ceux du département de l’Eure (86,36%) », rappelle Pascal Félix.

60 élèves ont obtenu le DNB sans mention (31,09%), 37 élèves ont obtenu la mention assez bien (19,17%), 37 élèves également ont obtenu la mention bien (19,17%) et 38 élèves l’ont obtenu avec la mention très bien (19,69%).

Par ailleurs, 36 élèves étaient inscrits pour le CFG (certificat de formation générale) : 12 élèves sur 13 de la Segpa l’ont obtenu, ainsi que les 24 élèves présentés du collège.

 


Gilets jaunes à Rouen : les policiers ont-ils rejoint le mouvement ?

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Depuis le samedi 17 novembre 2018, les forces de police surveillent les barrages des Gilets jaunes. Malgré plusieurs interventions, elle ne les a pas débloqués. Mardi 20 novembre, des syndicats policiers affirment que "la plupart" d'entre eux "adhère au mouvement".

Depuis le samedi 17 novembre 2018, les forces de police surveillent les barrages des Gilets jaunes. Malgré plusieurs interventions, elle ne les a pas débloqués. Mardi 20 novembre, des syndicats policiers affirment que « la plupart » d’entre eux « adhère au mouvement ». (©SL / 76actu)

Depuis le début des blocages des Gilets jaunes, samedi 17 novembre 2018, à Rouen (Seine-Maritime) et autour, les forces de police ont été pleinement mobilisées. En surveillance, pour calmer les esprits ou pour débloquer des points de blocage. Les rapports ont été souvent cordiaux entre policiers et manifestants, malgré des incidents. Selon des policiers syndicalistes, « la majorité des policiers adhère ». La préfecture réfute cette affirmation.

LIRE AUSSI. Chez les Gilets jaunes de Rouen, la « peur de la radicalisation » du mouvement s’installe

Des agresseurs de policiers libérés et une collègue suicidée

« Le malaise est général dans la police », dit Olivier, du Mouvement des policiers en colère (MPC), devant le palais de justice de Rouen, mardi 20 novembre. « C’est lié à la mort de Maggy Biskupski, pas soutenue par sa hiérarchie qui a préféré ouvrir une enquête », avance Aïssa, syndicaliste Unité-SGP-Police-FO. La policière de 36 ans, tête d’affiche du MPC, s’est suicidée lundi 12 novembre. Frédéric, du même syndicat, expose la deuxième raison :

On se mobilise à cause de la libération des agresseurs d’un collègue de Toulon. On veut partager notre indignation, ce n’est pas positif pour les policiers.

Les syndicalistes ont été reçus par un procureur de la République « très constructif ». « On veut que la justice se rende compte que la police est impactée par de plus en plus de violences », appuie Aïssa. Elle déplore qu’il n’y ait « plus de respect de l’uniforme ou du brassard ». Cela dit, les deux syndicalistes ne réclament pas l’alourdissement des peines, « seulement leur application ». Le rassemblement n’avait pas de lien direct avec les Gilets jaunes.

« Nous sommes des citoyens comme les autres »

Pourtant, dans le groupe, on en discute. En plus du « malaise », il y a le « côté humain ». Olivier en est sûr : « On ne le dit pas ouvertement, mais une grosse partie des policiers rejoint clairement le mouvement. Les policiers font partie du peuple, ils ont les mêmes problématiques de pouvoir d’achat très bas. » Chez Unité-SGP-Police-FO, qui a appelé à la grève des contraventions sur les Gilets jaunes le 17 novembre, on reste prudents : 

Il y a une forme de soutien, parce que nous sommes des citoyens comme les autres. Mais nous n’allons pas rentrer dans le mouvement.

Pas de ralliement officiel, « mais une sympathie pour un mouvement ni homophobe ni raciste », malgré de rares dérapages à Rouen. Sur le terrain, la bonne entente entre policiers et manifestants se constate sans outrance. « La police avec nous », réclamaient ces derniers au rond-point des Vaches dimanche en applaudissant la police. Ils venaient de faire une minute de silence pour les policiers tués ou suicidés. Les policiers n’ont pas bronché. 

LIRE AUSSI : Gilets jaunes en Seine-Maritime : les routiers ont-ils rejoint le mouvement ?

VIDÉO. Les policiers applaudis par les Gilets jaunes, après être venus discuter avec eux : 

« Des policiers qui enlèvent leurs casques, c’est possible »

Le dimanche, un policier a reçu des coups de la part d’un Gilet jaune, qui n’a pas été interpellé. « Il n’y a pas eu de dépôt de plainte », confirme une source judiciaire, qui met cette tolérance sur « l’âge » de la personne aux cheveux blancs, sur « le gros mouvement de foule et d’humeur » qui a accompagné le geste et sur « le calme revenu » après.

VIDÉO. Un policier frappé par un Gilet jaune qui refusait de libérer le passage :

« Nous ne sommes dans la répression », exposait un policier aux Gilets jaunes, samedi. « On le sait », lui ont répondu deux Gilets jaunes. Tous n’ont pas cette facilité au dialogue : les éléments les plus durs refusaient tout échange, dimanche, sur deux points de blocage du rond-point des Vaches. « Vous êtes des pions », disaient-ils aux policiers.

Les déblocages des gendarmes mobiles opérés samedi et dimanche n’ont pas eu d’effet fort et même si le nombre de manifestants baisse, le nombre de blocages demeure. « Nous ne sommes pas assez nombreux pour tout tenir », regrette un policier. « On est juste des exécutants, on espère que les chefs vont dire stop, on ne veut pas taper sur les gens », dit Olivier. Il jure que « des policiers qui enlèvent leurs casques, c’est tout à fait possible ». 

LIRE AUSSI : Gilets jaunes en Seine-Maritime : le bilan de la quatrième journée de blocage

« Aucune inquiétude, même pas un soupçon » à la préfecture

À l’état-major de la Direction départementale de la sécurité publique, on rappelle que « tous les policiers sont mobilisés » en renvoyant vers la préfecture. Alors, soutien ou pas des policiers au mouvement ? Le sous-préfet s’étonne de la question : « Elle me semble incongrue, nous n’avons pas d’inquiétude et aucun soupçon. » Benoît Lemaire estime que le bon déroulement des opérations du week-end vient du caractère « citoyen » du mouvement.

En effet, les policiers ont surtout calmé les automobilistes et les Gilets jaunes en colère pour éviter l’incartade. Ils ont aussi prévenu les manifestants quand ils allaient intervenir, pour éviter la « galère » de l’évacuation à ceux qui étaient là pacifiquement. Lesquels ont souvent obéi, mais pas toujours, assure le sous-préfet : 

Depuis samedi, nous sommes clairement sur de l’ordre public, nous avons libéré des points chaque jour. Parfois, des policiers qui allaient négocier ont eu affaire à des gens bornés ne voulant pas leur parler.

Son « sentiment contraire » à une complicité policière est validé auprès de 76actu par une autre source chez les forces de l’ordre. Selon elle, il est « impossible de savoir, parce qu’on en parle pas trop, on ne s’étale pas sur nos opinions pour avoir la paix ». Il ajoute que « ceux qui disent ça espèrent mais n’en savent rien, ils s’en persuadent ». 

S’il ne faut pas s’attendre à voir les policiers troquer leurs gilets pare-balles pour du tissu jaune, il faudra attendre la manifestation parisienne du samedi 24 novembre 2018, où les deux vont défiler… chacun de son côté ?

Le 23 novembre à Saint-Hilaire-de-Riez. Les Oscars seront remis au complexe de La Faye

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Le club de basket, ici récompensé en 2017.

Le club de basket, ici récompensé en 2017. (©Photo archive Julien Gazeau)

Ainsi, les Oscars Sportifs seront remis aux associations et individuels qui, au cours de l’année écoulée, ont brillé par leurs prestations sportives.

Les bénévoles ne seront pas oubliés car ceux sont aussi grâce à eux que les associations fonctionnent, notamment en tant que membre de bureau, à l’intendance, lors des déplacements…

Plus d’une centaine de récompenses seront remises à cette occasion par les élus, avec des coupes et des médailles.

Entre remise de trophées, la soirée sera animée par des démonstrations de football freestyle.

Cette soirée aura lieu le vendredi 23 novembre à 20 h 30 au complexe sportif de la Faye, avenue de la Faye, à Saint-Hilaire-de-Riez.

Vannes : les gilets jaunes passeront la nuit au giratoire de Luscanen

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Au giratoire de Luscanen à Vannes, les gilets jaunes occupent les lieux depuis vendredi 16 novembre.

Au giratoire de Luscanen à Vannes, les gilets jaunes occupent les lieux depuis vendredi 16 novembre. (©Actu Morbihan)

Les gilets jaunes occupent le giratoire du Luscanen, à Vannes depuis vendredi soir, 16 novembre. Au quatrième jour de mobilisation, les manifestants militent toujours contre la hausse prix du carburant, mais pas seulement.

Les revendications ont évolué comme l’explique un militant présent depuis dimanche 18 novembre.

On manifeste contre le prix du carburant, la CSG et toutes les taxes. On ne peut plus vivre. Ce ne sont pas les gens qui émargent à 3500 € qui sont dans la rue avec nous !

Le peuple dans la rue souffre en revanche, mardi 20 novembre, d’un manque d’organisation. Un coup ça bloque à droite, à gauche, si bien qu’on ne sait plus.

Au final, les gilets jaunes se retrouvent davantage à fluidifier le trafic, sur le rond-point tant emprunté à l’heure de pointe.

Pas d’intervention des CRS

« A quoi on sert ? s’exclame un des manifestants, décidant d’enlever son gilet jaune. D’autant que la rumeur de l’arrivée des CRS gagne les rangs. Le commandant Patrick Beurel assure, en fin de journée, qu’aucune intervention n’est prévue.

Les gilets jaunes continuent de filtrer les véhicules sur le giratoire de Luscanen.

Les gilets jaunes continuent de filtrer les véhicules sur le giratoire de Luscanen. (©Actu Morbihan)

Faute de responsable, les gilets jaunes se retrouvent autour du feu aux alentours de 17 h. Alimenté en bois par des ravitaillements, il est à proximité d’une cabane de fortune dans laquelle se trouvent quelques vivres.

Une manifestante prend la parole.

Je ne baisserai pas mon froc. Ça fait quatre jours qu’on est là ! »

La colère est toujours là, les esprits s’échauffent et la décision est prise : les gilets passeront une nuit de plus au giratoire de Luscanen.

Un local pour les spécialistes de l'hôpital du Bailleul en centre-ville de Sablé-sur-Sarthe

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L'espace santé pasteur accueille à Sablé les permanences du Pôle Santé Sarthe et Loir à partir du lundi 26 novembre.

L’espace santé pasteur accueille à Sablé les permanences du Pôle Santé Sarthe et Loir à partir du lundi 26 novembre. (©Les Nouvelles de Sablé / Julie HURISSE )

Assurer des permanences de spécialistes c’est aussi assurer une activité pour l’hôpital. Les hôpitaux l’ont bien compris. Le Pôle Santé Sarthe et Loir (PSSL) du Bailleul (Sarthe) propose depuis plusieurs années des consultations de spécialistes ouvertes à tous sur le site de la maison de retraite de la Martinière à Sablé-sur-Sarthe.

Le Pôle santé sud, clinique du Mans, avait tenté de faire de même avant de se heurter au véto du Conseil de l’ordre et de fermer à deux reprises.

LIRE AUSSI. Santé. Le pole santé du Mans créé un centre de consultations

Le PSSL propose à partir du lundi 26 septembre des permanences en centre-ville, dans un local aménagé par la ville, au 25 rue Pasteur.

La maison de retraite n’était pas un site idéal

Le site de la maison de retraite n’a jamais été l’idéal pour les permanences du Pôle Santé Sarthe et Loir. Passe encore pour l’orthopédie, la cardiologie ou la chirurgie viscérale mais c’était beaucoup plus compliqué pour le centre de dépistage de maladies sexuellement transmissibles, à la fois pour des raisons d’accès et de confidentialité.

Le PSSL, la ville et la communauté de communes de Sablé ont travaillé ensemble pour trouver une autre solution.

Un local avec médecins généralistes et spécialistes

Nous avons réhabilité des locaux face à la maison médicale, rue Pasteur », explique le maire de Sablé, Marc Joulaud.

Premier intérêt : proposer de nouveaux cabinets pour deux médecins généralistes, la maison médicale étant devenue trop exigüe. « Y sont aujourd’hui installés les docteurs Philibert et Tribert ».

LIRE AUSSI. Une nouvelle IRM à l’hôpital du Bailleul pour moins d’attente ?

Un bureau est réservé à des permanences du planning familial notamment.

Objectif : attirer des patients

Restaient trois cabinets destinés à accueillir les permanences décentralisées des médecins spécialistes du Bailleul.

 Notre souhait était de faire en sorte que cet espace puisse accueillir des consultations avancées du PSSL en lien avec les médecins généralistes ».

L’enjeu pour l’hôpital est bien « d’attirer des patients ». Marc Joulaud tient à « conforter l’hôpital en rendant visible des consultations existantes mais pas forcément connues de la population ».

Un « intérêt stratégique »

Yves Praud, directeur du PSSL, le confirme « l’intérêt est stratégique. L’idée est aussi d’organiser au mieux le parcours de santé avec les médecins de ville ».

Les médecins spécialistes sont ravis de ce changement.

Nous étions un peu isolés à la Martinière », estime le Dr Laure Blanchard-Trouvé, chirurgienne généraliste et viscérale.

Faire perdurer la chirurgie à l’hôpital du Bailleul

« Nous allons essayer de développer nos liens avec les médecins traitants ».

Elle poursuit. « Notre volonté est de faire perdurer la chirurgie au Bailleul. Nous avons aujourd’hui une équipe au complet ».

Les consultations

Les consultations proposées par le Pôle Santé Sarthe du Bailleul à partir du lundi 26 novembre au 25 rue Pasteur à Sablé.
orthopédie un lundi après-midi sur deux (Dr Besnier) – les semaines paires.
cardiologie, le mardi après-midi (dr Bergère)
chirurgie viscérale le jeudi après-midi (Dr Aïssou et dr Blanchard)
Centre gratuit d’information de dépistage et de diagnostic du VIH, des hépatites et des infections sexuellement transmissibles (Dr Lellouch) le vendredi après-midi de 14 h à 17 h (semaines impaires) A partir du 7 décembre. Contact : 02 44 71 30 54 ou cpvd@pole-pssl.fr. Gratuit et sans rendez-vous
Consultations de sage-femme le mardi matin
Une consultation douleur sera mise en place prochainement (une fois par mois)
Pour prendre rendez-vous, un numéro unique : 02 44 71 30 30

ANALYSE : En oubliant sa jambe (politique) gauche, Emmanuel Macron a engendré les Gilets jaunes

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Les Gilets jaunes (ici au blocage de la raffinerie de Lespinasse, au nord de Toulouse) réclament une baisse des taxes et pointent du doigt les faibles salaires.

Les Gilets jaunes (ici au blocage de la raffinerie de Lespinasse, au nord de Toulouse) réclament une baisse des taxes et pointent du doigt les faibles salaires. (©Lucie Fraisse/Actu Toulouse)

La dernière couleur symbolisant une époque était la couleur noire. Il s’agissait des années 30. C’est désormais le jaune qui va incarner 2018 et les reflets sont aussi sombres. Bien évidemment, nous ne vivons pas aux Croix de Feu et aux ligues déferlants sur le Palais Bourbon.

Les Gilets jaunes aux portes de l’Elysée

Samedi 17 novembre 2018, des manifestants ont bien marché vers l’Élysée. Ils se sont heurtés aux forces de l’ordre. Mais le mouvement était pacifique. Les incidents se sont limités à quelques « poussées » de CRS et à un peu de lacrymogène. Les « gilets jaunes » ont commis parfois des débordements inadmissibles : agressions gratuites et prise en otage d’ambulances ou de malades sur le chemin de l’hôpital. Ces faits sont graves et insupportables.

LIRE AUSSI : Blocage des Gilets jaunes : voici les incidents qui ont lieu pour la mobilisation à Toulouse

Mais la violence n’est pas celle des « coupeurs de jarrets » qui, le 6 février 1934, poussaient au sol les chevaux de la garde nationale. Les « gilets jaunes » ne veulent pas abattre la République et détruire la Démocratie. Ils foulent aux pieds certaines valeurs républicaines et démocratiques : la liberté d’aller et de venir, le respect du bien d’autrui ou la liberté d’expression.

En colère, pas en insurrection

Toutefois, ils ne sont pas dans une logique « insurrectionnelle » pour établir un Ordre Nouveau. Les « gilets jaunes » sont en colère. Ils ne militent pas pour un système politique alternatif. Les contestataires crient leur dépit à la « face » du système en place. Et cette « face » a un visage, un nom et un prénom : Emmanuel Macron. Les « gilets » n’ont pas de leader ou de programme. Ils n’ont pas Barrés, Maurras ou Marx en bandoulière.

Le dépit déborde

C’est « juste » un immense dépit qui déborde. Découvert le 10 du mois, vacances impossibles et interdites par un pouvoir d’achat trop faible. Les « gilets jaunes » ne sont pas les « Bruns » de la France des Ligues ou les « Rouges » de la Russie des « Soviets ». Bien sûr, il existe des tentatives de récupération politique, allant du Rassemblement National en passant par La France Insoumise et les Républicains de Laurent Wauquiez.

Toutefois, les « gilets jaunes » sont d’abord et avant tout des « orphelins » de la société de consommation. Plus de 70 % des salariés et ouvriers soutiennent le mouvement. C’est révélateur. C’est une France qui dresse contre l’autre. Emmanuel Macron incarne une France urbaine, favorable à l’écologie. Une France qui a confiance dans l’avenir et bénéficie d’un présent confortable ou du moins stable. La France des « gilets jaunes » est celle des « petits boulots », des petites retraites et des salaires modestes. Le schéma peut paraître trop binaire pour être juste. Mais il est conforme au profil et aux propos des « gilets jaunes ».

Vision à la Robin des Bois

À leurs yeux, Emmanuel Macron est le « Président des Riches ». Il donne aux nantis et demande des efforts aux plus faibles. Cette vision à la Robin des Bois, avec le chef de l’État dans le rôle du sheriff de Nottingham, est le « moteur » des « gilets jaunes ».

Les contestataires brandissent l’étendard de la justice sociale et fiscale. C’est une demande désordonnée et « invertébrée » (anarchique dirait le Premier ministre), mais c’est une demande légitime. Emmanuel Macron paye des décennies d’absence de lisibilité fiscalité et d’aveuglement écologique.

Après la baisse de la fiscalité du capital

Mais il a une part de responsabilité. La hausse du prix du carburant fait suite à des réformes opaques. La quasi-suppression de l’ISF et la baisse de la fiscalité sur le capital n’ont pas démontré leur utilité économique et sociale. Les Français les plus modestes peuvent se dire qu’il s’agit de simples cadeaux.

L’impression que les pauvres financent les riches…

Rien ne (dé) montre qu’il existe un retour sur investissement : une croissance plus forte avec plus d’emplois. L’adepte du « en même temps » a privilégié une politique libérale. Il a oublié un volet social. Pire, la baisse des APL ou l’augmentation de la CSG ont donné l’impression que les cadeaux aux riches sont financés par les pauvres.

Même la hausse du salaire net renvoie cette image. Le gain est d’autant plus important que le salaire est élevé. Ces réformes (à marche forcée) se sont faites sur une seule jambe. Emmanuel Macron trébuche sur ce faux pas et le croc-en-jambe a désormais une appellation : les « gilets jaunes ».

LIRE AUSSI : Gilets jaunes : le gouvernement appelle au dialogue et pointe « la radicalisation » du mouvement

Laurent Dubois

Vidéo. Tournage de la publicité Delacre à Honfleur : le résultat en images est diffusé à la télé

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Tournage de la scène sur le parvis de l'église Sainte-Catherine à Honfleur avait eu lieu en octobre 2018.

Tournage de la scène sur le parvis de l’église Sainte-Catherine à Honfleur en octobre 2018. (©Le Pays d’Auge)

Le tournage de la publicité pour les biscuits Delacre avait eu lieu entièrement dans les rues de Honfleur (Calvados) les 23 et 24 octobredernier. Une première diffusion de cette publicité de 60 secondes a été programmée le week-end dernier sur toutes les chaînes de télévision française. D’autres sont prévues jusqu’à Noël. Et voici le résultat sur la page Facebook du comédien principal, Grégory Questel :

Petit retour un mois en arrière :  pendant deux soirées, le quartier Sainte-Catherine à Honfleur avait été bouclé, enseveli de neige artificielle et de décoration spécifique pour récréer une ambiance de Noël. Près de 80 techniciens de la production étaient présents en ville pendant deux jours pour réaliser cette publicité grand public.
La SNSM Honfleur (Société nationale des sauveteurs en mer) avait même été mise à contribution, en prêtant sa vedette (qui arrive et amarre quai de la Planchette dans le clip), et son président, Jean-François Guelennoc, qui a pour script : « Salut docteur ! ». C’est d’ailleurs grâce à cette seule et unique réplique en début de clip que le téléspectateur comprend que le personnage principal interprété par le comédien est médecin, et qu’il revient sans doute « de loin » pour retrouver sa famille à Noël. 
Le 25 octobre 2018, c’est dans une chaumière normande près de Honfleur que les scènes d’intérieur ont été filmées. Ambiance fête de Noël garantie !

Après le déblocage du périphérique Sud de Caen, où sont les gilets jaunes ?

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Au quatrième jour de la moblisation des gilets jaunes de Caen (Calvados), où en sont les barrages filtrants et comment s'organise le mouvement ?

Au quatrième jour de la moblisation des gilets jaunes de Caen (Calvados), où en sont les barrages filtrants et comment s’organise le mouvement ? (©Margaux Rousset)

Au quatrième jour de la mobilisation des gilets jaunes, ce mardi 20 novembre 2018, le mouvement à Caen (Calvados) s’est essoufflé au fur et à mesure de la journée. 

Des barrages filtrants persistent 

Ce mardi, à 6 heures du matin, les gendarmes mobiles ont fait évacuer les gilets jaunes sur le périphérique Sud de Caen au niveau du rond-point bleu de Ifs, sur ordre du Préfet. 

LIRE AUSSI : Périphérique sud de Caen : évacuation des gilets jaunes par les gendarmes mobiles et les CRS

En fin de matinée, la remise en état de la chaussée, abîmée par des feux de palettes et de pneus, avait commencé. La préfecture du Calvados a annoncé la réouverture à la circulation du boulevard périphérique Sud vers 18h. Il a été rouvert à la circulation vers 18h30, soit 10h30 après le déblocage complet du rond-point. Pour expliquer cette durée, le préfet du Calvados pointe des dégradations qui doivent être réparées pour que la circulation reprennent normalement :

Les dégradations commises sur le périphérique au niveau de la porte d’Espagne, qui a été libérée ce matin très tôt, ont demandé à refaire le revêtement de la route, opération qui a demandé une intervention de plusieurs heures. Le périphérique Sud n’a ainsi pu être rouvert qu’à 18h30 alors que l’intervention des forces de l’ordre était terminée dès 8 heures ce matin. Au surplus, des travaux demeurent à réaliser sur le rond-point bleu à Ifs. Depuis le début des mouvements, les dégâts causés sur les infrastructures routières sont estimés par les gestionnaires routiers à plus de 200 000 euros, sans compter les dégradations commises sur la porte d’Espagne.

À 14 heures, les barrages filtrants se situaient : 

  • Mondeville/Cagny : rond-point Décathlon,
  • Moult-Chicheboville : D613,
  • à Giberville, au rond-point rue de la gare/D675 ;
  • au rond-point Cora, route de Caen 

Le réseau des Bus Verts fortement perturbé mercredi 21 novembre

Ce mardi soir, le transporteur Keolis qui gère les Bus Verts, invite les usagers à différer leurs déplacements mercredi 21 novembre. « Les blocages routiers étant maintenus, le réseau des ligne Bus Verts sera très fortement perturbé », précise un communiqué. Le réseau Twisto, des bus de Caen a également été perturbé toute la journée, avec des retards sur les horaires de passage. 

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Quatrième jour de mobilisation… Et après ?

Même si les gilets jaunes étaient encore visibles sur plusieurs routes, le mouvement a commencé, en ce quatrième jour, à perdre de la vitesse. Sur Facebook, le réseau social principal pour l’organisation du mouvement, les messages ont fusé de toutes part, avec régulièrement la même question : « qui fait quoi ? Qui est où ? »

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Certains se trouvaient au rond-point de Mondeville, d’autres étaient à Carpiquet ou à Cora, pendant qu’un petit groupe de gilets jaunes a tenté de bloquer le dépôt pétrolier de Mondeville. Ils ont d’ailleurs rapidement été évacués par les forces de l’ordre présentes sur place. Ils ont ensuite déambulé pacifiquement vers la préfecture du Calvados et la mairie de Caen avant de rapidement partir. Au soir du quatrième jour de mobilisation, si les gilets jaunes veulent toujours se faire entendre, l’organisation n’est clairement plus celle du premier jour. 


Val-d’Oise. Circulation difficile sur l’A15 à cause de quelques flocons de neige

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Un léger voile de neige a recouvert la route, suffisant pour perturber le trafic.

Un léger voile de neige a recouvert la route, suffisant pour perturber le trafic. (©La Gazette du Val-d’Oise )

Prudence sur la route. Alors que des chutes de neige étaient attendues la nuit dernière, elles sont arrivées en fin de journée, ce mardi 20 novembre, dans le secteur du Parisis, recouvrant d’un léger voile blanc les jardins mais aussi les routes.

Suffisant pour entraîner des perturbations sur l’autoroute A15 dans les deux sens de circulation à hauteur de Franconville (Val-d’Oise). Le trafic était quasiment à l’arrêt vers 19h45.

Gare au verglas

Si des chutes de neige ne sont pas annoncées dans le secteur au cours de la prochaine nuit, le thermomètre devrait atteindre les -3 degrés. Gare aux routes verglacées au petit matin.

La circulation était compliquée sur l'A15 à hauteur de Franconville (Val-d'Oise).

La circulation était compliquée sur l’A15 à hauteur de Franconville (Val-d’Oise). (©La Gazette du Val-d’Oise)

Cherbourg : 450 Gilets jaunes discutent de l'avenir du mouvement

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Au soir du quatrième jour de mobilisation, le mouvement des gilets jaunes tient.
 Ici sur le rond-point Penesme, une réunion a mobilisé à 19 heures environ 450 personnes.

Au soir du quatrième jour de mobilisation, le mouvement des gilets jaunes tient. Ici sur le rond-point Penesme, une réunion a mobilisé à 19 heures environ 450 personnes. (©Jean-Paul BARBIER)

Les Gilets jaunes s’étaient donné rendez-vous ce mardi 20 novembre 2018 au soir au rond-point de Penesme, parfois surnommé le rond-point des Tourelles, pour faire le point sur la suite à donner au mouvement.

Le mouvement garde de l’ardeur

Environ 450 d’entre eux étaient présents, preuve que le mouvement a toujours de l’ardeur. Après quelques « Paulo président » pour applaudir l’action de celui qui tient le rond-point de Penesme depuis 5 heures samedi matin, un organisateur a pris la parole :

L’Etat, avec les journalistes, veut faire croire que le mouvement est mort. Ce soir, nous donnons la preuve que ce n’est pas vrai. Le futur, c’est maintenant que cela se joue. On ne lâchera pas.

D’autres moyens d’actions

Si aucune position n’a clairement été arrêtée, les organisateurs semblaient désormais vouloir privilégier d’autres options que de bloquer des rond-points. Parmi les pistes, des opérations escargots et des blocages de stations-service ont été évoquées. Une réunion devait se tenir ce soir à la plage verte pour amener des idées.

Vidéo. Vandalisme au péage de Virsac, en Gironde : "En une minute, c'est devenu la chasse à l'homme"

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Des affrontements ont eu lieu entre gilets jaunes et casseurs, au péage de Virsac.

Des affrontements ont eu lieu entre gilets jaunes et casseurs, au péage de Virsac. (©Capture d’écran vidéo)

La mobilisation des gilets jaunes se poursuit en Gironde depuis le rassemblement national du 17 novembre. 

L’un des événements concerne les dégradations qui se sont déroulées au péage de Virsac (Gironde), dans la nuit de lundi à mardi. 

A lire aussi : Vidéo. des casseurs mettent le feu aux automates du péage de Virsac, bloqué par les gilets jaunes

Alors que les gilets jaunes sur place ont été incriminés, l’un d’entre eux a démontré par le biais d’une vidéo qu’il s’agissait de casseurs hors du mouvement. Augustus* a tenu à apporter son témoignage à Actu.fr.

Des gilets jaunes qui « ne se sentaient pas en sécurité »

Augustus indique qu’il est présent sur le péage de Virsac depuis samedi, avec des amis : 

Malgré les charges des gendarmes mobiles, tout se passait sous une certaine forme de respect, à tel point que dimanche, nous avons réussi à obtenir une trêve avec les gendarmes qui ont déposé les casques

Augustus précise par ailleurs que la condition de cette trêve relevait d’une distance de sécurité entre gendarmes et gilets jaunes d’environ 200 mètres. 

A lire aussi : Vidéo. À Langon, les gilets jaunes continueront « jusqu’à ce qu’on nous entende »

Néanmoins, en retournant sur le point de blocage, lundi, cet habitant de Gironde a senti que la donne était différente : 

Lundi, quand nous sommes arrivés sur le site, l’ambiance n’était plus du tout la même. Beaucoup de gens avec qui je parlais ce week-end me disaient qu’ils allaient partir car ils ne se sentaient pas en sécurité

À ce moment-là, les casseurs semblent déjà être présents, d’où cette insécurité ressentie par certains gilets jaunes. De son côté, Augustus est allé rejoindre un quarantaine de manifestants autour d’un feu : 

L’ambiance était meilleure et surtout, je voyais qu’ils étaient là pour défendre le péage

 

Vidéo >  Au péage de Virsac, affrontements entre casseurs et gilets jaunes

« Les casseurs de plus en plus nombreux »

Pour le Girondin, il s’agissait des derniers moments de calme avant plusieurs heures tumultueuses. Augustus raconte : 

Nous avons passé deux heures à courir après les casseurs. Ils arrivaient de plus en plus nombreux. Il y a eu plusieurs échauffourées à chaque départ d’incendie

De son côté, le gilet jaune ne peut que filmer puisqu’il a une main cassée. D’ailleurs, sur sa vidéo, on peut voir un affrontement verbal entre les casseurs et plusieurs gilets jaunes : une cabine à balai venait d’être incendiée. 

On ne pouvait pas éteindre le feu parce que les casseurs avaient vidé tous les extincteurs. Alors, on a fermé toutes les fenêtres pour étouffer le feu

A lire aussi : Gilets jaunes : le gouvernement appelle au dialogue et pointe « la radicalisation » du mouvement

Affrontements à coups de barre de fer

Par la suite, c’est le calme. Pendant 30 minutes. Un calme avant la tempête. 

C’est devenu calme sur le péage jusqu’à ce qu’une bande aille tenter de mettre le feu au bâtiment qui se trouve à côté

Dans le groupe des gilets jaunes se trouvait un garçon dont la mère travaillait au même moment dans ce fameux bâtiment. En voulant s’interposer face aux casseurs, il sera victime d’un coup de barre de fer, dans le dos. 

En une minute, c’est devenu la chasse à l’homme

Finalement, Augustus est encore resté une heure avec ses amis mais a préféré partir à cause des dégâts causés par les casseurs. Et une chose est sûre : le Girondin ne retournera pas à Virsac. 

À partir d’aujourd’hui, nous allons sur des points de blocage mais Virsac, c’est fini. J’avais recueilli des témoignages de gens qui partaient du péage complètement dégoûtés

Et il semblerait que les barres de fer n’aient pas suffi puisque certains gilets jaunes évoquent des attaques à coups de poing américain. Néanmoins, rien ne permet actuellement de confirmer ou démentir cette information. 

*Augustus est un nom fictif par souci de préservation de l’anonymat du gilet jaune témoignant

Yvelines. Le bon tour des gilets jaunes sur l'A13

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Les gilets mardi soir au péage après le départ des policiers et des gendarmes.

Les gilets jaunes mardi soir au péage après le départ des policiers et des gendarmes. (©Patrick Auffret)

Les gilets jaunes ont une nouvelle fois mené une opération péage gratuit ce mardi au péage de Buchelay (Yvelines). Tout s’est bien déroulé et en fin d’après midi, ils ont gentiment répondu à l’injonction des forces de l’ordre de quitter les lieux.

C’était en fait pour mieux revenir. Car les gilets jaunes de Buchelay en avaient un peu marre de courber le dos alors que d’un autre côté Christophe Castaner, le ministre de l’intérieur, durcissait le ton.

Lundi chez Auchan

Alors ils ont décidé de brouiller les pistes et de se regrouper à l’écart à quelques centaines de mètres du péage pour envisager une nouvelle action, histoire de bien faire entendre leur voix.

La veille, alors qu’ils avaient été invités, déjà, à quitter le péage, ils étaient allés faire un tour, sans rien voler ni dégrader, dans la grande surface Auchan. Ce mardi, ils ont décidé de varier les plaisirs en allant bloquer une station-service à Limay.

Mauvaise idée, il n’y avait que peu de voiture en ce début de soirée à la pompe à essence.

Retour au péage

Les gilets jaunes ont fait passer tous les véhicules gratuitement durant environ une heure.

Les gilets jaunes ont fait passer tous les véhicules gratuitement durant environ une heure. (©Patrick Auffret)

Alors ils ont décidé de revenir. Au péage. Et de faire une nouvelle opération péage gratuit, dans les deux sens de circulation.

Aucun débordement, aucun embouteillage n’a été a déploré et les automobilistes pouvaient de réjouir de passer sans actionner leur acte de crédit. Les routiers prenaient pour la plupart quelques minutes pour dialoguer avec les, gilets jaunes.

Une situation facilité par les salariés de la société d’autoroute SAPN. Ceux-ci avaient dès l’arrivée des gilets jaunes désactivé le péage afin d’éviter d’éventuelles dégradations du matériel.

Le million est dépassé

Environ une heure plus tard, les forces de l’ordre, police et gendarmerie, sont revenues en masse sur place, obligeant les gilets jaunes à quitter les lieux dans la douceur, l’alternative étant pour eux de finir la nuit au poste.

Les gilets jaunes ont quitté les lieux escortés par la police.

Les gilets jaunes ont quitté les lieux escortés par la police. (©Patrick Auffret)

Tous se sont donné rendez-vous dès le lendemain, mercredi, 14 h pour une nouvelle opération péage gratuit à Buchelay (Yvelines) sur l’autoroute A13.

A noter les gilets jaunes estiment à, ; plus d’un million d’euros le manque à gagner de la SAPN depuis samedi avec ces opérations péage gratuit.

Gilets jaunes : le cri d'un artisan en Sarthe : "on perd 10 000 euros"

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Les supermarchés ne sont pas les seuls à souffrir des blocages des gilets jaunes. En Sarthe à La Flèche rencontre avec un artisan désolé.

Les supermarchés ne sont pas les seuls à souffrir des blocages des gilets jaunes. En Sarthe à La Flèche rencontre avec un artisan désolé. (©Côté La Flèche / Samuel QUIGNON)

Les supermarchés ne sont pas les seuls à souffrir des blocages des gilets jaunes. Si en Sarthe peu de débordements sont à déplorer, le mouvement fait malgré tout des victimes collatérales. Rencontre à La Flèche.

Lire aussi : Carte. Où sont les barrages de gilets jaunes en Sarthe mardi 20 novembre

Ce 17 novembre 2018,  tandis que des gilets jaunes bloquent  la route à gauche et à droite de son établissement, le patron d’un commerce de bouche se désole.

« Le samedi, c’est ma plus grosse journée. Il est 10 heures, et on a servi deux clients. C’est catastrophique.  Aujourd’hui, on va perdre 10 000 euros ».

Et puis il détaille rapidement : marchandise, salaires, charges diverses… l’addition est lourde.

Victime de la proximité de son magasin avec un supermarché

Avec sa femme cela fait six mois qu’ils ont lancé l’activité. Dans sa voix on entend la colère et le dépit. Son magasin fait face à un supermarché dont les accès sont bloqués par les manifestants.

« Lors de la réunion d’information, ils m’avaient assuré que mon commerce ne serait pas affecté, mais les voitures ne peuvent pas accéder à mon parking. »

Les étals sont vides, un employé place de la marchandise sous vide. « Nous vendons des produits frais. On en conserve, on va en transformer mais ce n’est pas les mêmes marges. Et puis je vais devoir en jeter. »

Licenciement ?

Il évoque déjà le possible licenciement de l’un des trois salariés.

Eux, mine défaite, rangent le matériel, font des allers retours vers les frigos. L’un passe la tête par la porte de service, avec à la main un balai. Un « bonjour monsieur » s’échappe de ses lèvres.

Sacrifice

Le jeune patron a tenté de négocier avec le groupe de gilets jaunes.

« Il a proposé de nous nourrir gratuitement si on laissait le passage libre, mais c’est exclu. On veut bloquer la grande surface et lui il est à côté. On est désolé pour son sacrifice », constate un technicien informatique.

Lire aussi : Un gendarme blessé sur un barrage de gilets jaunes en Sarthe

Ce dernier tient l’un des barrages et a même amené une pleine remorque de bois pour alimenter les braseros autour desquels les manifestants discutent entre eux, les mains tendus vers les flammes.

Gendarmes

En désespoir de cause, le commerçant s’est tourné vers les gendarmes qui surveillent le rassemblement, pas trop près, mais pas trop loin non plus. « Ils m’ont expliqué que je devais faire constater les faits par un huissier ».

Il a suivi leur conseil, tout comme les patrons des supermarchés voisins.

Justice

Reste une inconnue, à qui la justice adressera-t-elle ses convocations ?

Ce mardi 20 novembre au soir, les accès à son commerce sont toujours bloqués.

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