Annulé en 2019, le Triathlon Vertou Vignoble reviendra-t-il en 2020 ? (©Triathlon Vertou Vignoble)
Après trois éditions plébiscitées par les nombreux participants (environ 400), le Triathlon Vertou Vignoble n’aura pas lieu en 2019. « Une semaine après la date normalement habituelle de notre manifestation (mi-juin), Vertou et les communes environnantes recevront le championnat de France pro de cyclisme, en 2019. Une semaine de compétition intense, avec une logistique et des besoins en bénévoles importants. Forcément, nous n’aurions pas été prioritaires pour le matériel », argumente David Goupille, l’un des organisateurs.
A cela s’ajoute la création d’un triathlon dans le même format que Vertou (half-ironman) et à la même période en 2019 aux Sables-d’Olonne. Il devrait rassembler énormément de triathlètes nationaux. « Ils ont fait le plein d’inscriptions en seulement trois semaines. Et sont désormais complets. Naturellement, cela nous aurait enlevé des participants. Ces deux événements cumulés nous ont donc poussés à annuler notre édition 2019 du Triathlon Vertou Vignoble », continue-t-il.
Recherche repreneurs
Reste à savoir désormais sur le Triathlon Vertou Vignoble reviendra sur le devant de la scène en 2020 ? Car n’est rien n’est moins sûr. « Aucune décision n’est prise pour l’instant et nous souhaitons nous donner du temps pour réfléchir à l’avenir de notre manifestation. Je pense aussi qu’il faudrait du renouveau dans l’organisation, car c’est très chronophage et cela demande de nombreux bénévoles », insiste celui qui a créé sa propre société de vente et réparation de vélo, il y a trois ans.
David Goupille (tout comme son acolyte et président de l’association Jean Gerhardt) serait donc prêt à donner le bébé à toute personne souhaitant reprendre « ce projet qui tourne ». « Naturellement, nous serions là pour aider au départ. Sachant que la mairie de Vertou et les trois associations actives depuis le début (La Vaillante Course à Pied, Vertou Natation et le Cyclo Club Vertavien) sont également d’un grand soutien », conclut David Goupille. Le message est passé.