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Toulouse : les étudiants se joignent aux lycéens et appellent à une nouvelle manif mardi

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Manifestation des lycéens à Toulouse lundi 3 décembre 2018

Lundi 3 décembre 2018, de nombreux lycéens sont descendus manifester dans les rues de Toulouse. (©David Saint-Sernin / Actu Toulouse)

Le mouvement de contestation des lycéens devrait se poursuivre mardi 4 décembre 2018… et pourrait désormais gagner les étudiants. Alors que la journée a été émaillée de nombreux incidents et d’affrontements entre les jeunes et les forces de l’ordre, un nouvel appel à manifester a été lancé lundi après-midi par l’Union des étudiantEs de Toulouse (UET). Le rassemblement est prévu pour mardi 4 décembre après-midi, à partir de 14 heures, à Jean-Jaurès.

LIRE AUSSI : Manifestation des lycéens qui dégénère à Toulouse : récit d’une journée très agitée

De nouveaux soutiens

Une nouvelle mobilisation sous la bannière de « la revanche lycéenne » avec les mêmes revendications que lors de la manifestation de lundi : retrait de la réforme du bac, de la loi ORE (Orientation et réussite des étudiants, ndlr), de la plateforme Parcoursup et de la réforme de l’arrêté licence. Par ailleurs, l’UET précise que « le mouvement des gilets jaunes et la hausse des frais d’inscription à l’université ont également été évoqués ».

LIRE AUSSI : Manifestation des lycéens à Toulouse : des heurts, deux policiers blessés, cinq interpellations

Lors de cette nouvelle journée de contestation, les lycéens pourraient enregistrer le soutien d’autres acteurs de l’éducation : « Militant-e-s, enseignant-e-s, étudiant-e-s, parent-e-s d’élèves scandalisé-e-s par le gazage des lycéen-ne-s » sont appelés à se joindre au mouvement.

« En réponse aux charges, gazages, coups de matraques »

Ce nouveau rassemblement a été initié en réponse aux « charges, gazages, coups de matraques » donnés par les forces de l’ordre sur la place du Capitole ce lundi après-midi, explique l’UET sur son compte Twitter. Des faits en partie confirmé par la préfecture de Haute-Garonne en fin d’après-midi.

LIRE AUSSI : Violences lors des manifs à Toulouse : Jean-Luc Moudenc pointe du doigt « l’ultra-gauche »

La CGT en protection ?

Après l’annonce de cette troisième mobilisation étudiante (après vendredi et donc lundi), la CGT Haute-Garonne a tenu à apporter son soutien aux manifestants, affirmant qu’ils avaient « raison de dire non à la sélection par l’argent et de refuser une éducation à deux vitesses » Surtout, le syndicat « exige que le préfet de Haute-Garonne prenne immédiatement toutes les mesures pour que cesse la violence contre la jeunesse », et appelle « ses syndicats, ses militants à placer les lycéens sous la protection de la CGT ».

Lundi 3 décembre, 1 300 jeunes ont manifesté partout dans le département, dont 650 à Toulouse selon la préfecture. 11 personnes ont été interpellées.


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