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Des lumières trop faibles, des passages étroits ainsi que des souterrains austères et angoissants. C’est ce qui ressort des conclusions données pas une dizaine de femmes venues participer à la troisième marche exploratoire d’Ile-de-France. Celle-ci avait lieu jeudi soir à la gare RER de Pontault-Combault. Objectif : permettre aux agents de la SNCF de recueillir le sentiment d’insécurité des femmes aux abords d’une gare dans le souci d’y remédier à l’avenir.
Le groupe, composé des femmes volontaires, de représentants de la Ville, dont Sophie Piot, et d’agents de la SNCF, a déambulé dans divers endroits de la gare. « À cette heure-ci (19 heures, N.D.L.R.), ça va encore, mais à minuit, on ne sait jamais ce qui nous attend », a lancé l’une des femmes présentes. Et une autre d’ajouter : « Moins il y a de lumière, plus on se sent en insécurité ! »
Cette marche exploratoire résonne d’autant plus qu’elle intervient trois jours après l’agression d’une femme dans le souterrain de la gare de Pontault-Combault. Gazée et traînée à terre, celle-ci s’est faite arracher son sac à main par deux individus qui ont ensuite volé sa Peugeot 208. « Ce sont des histoires comme celles-là qui nous font peur, confie Isabelle, 46 ans. J’ai la chance de ne jamais avoir été agressée, mais c’est certain que si je dois sortir le soir je ne prendrai pas les transports en commun. »
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