Lors d’une édition précédente, l’atelier de préparation de la chair à saucisses avait conquis le public participant. (© Le Républicain/archives)
Cette soirée, gasconne par excellence, fera revivre les traditionnelles agapes qui suivaient lors de la cuisine du cochon.
Qui n’a connu dans nos campagnes, cette « fête », ce plaisir de préparer les saucisses, le boudin, les confits, les pâtés, les graisses et le jimboura…
La maisonnée se préparait deux ou trois jours à l’avance: lavage de bassines restées accrochées, des pots de grès appelés par ici « toupines », de la machine manuelle à couper la viande.
Les couteaux étaient aiguisés, les torchons blancs sortis de l’armoire.
Aux fourneaux!
Une fois la bête tuée dans le chai, ou sous un hangar, après le travail de « dégrossissage » du boucher, le travail des cuisinières commençait.
Nettoyer le ventre, récupérer les boyaux afin de faire boudin et saucisses. Le boudin devait être fait dans la journée et cuit le premier jour.
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Avec l’eau de cuisson du boudin, il se faisait le jimboura, soupe prisée à l’époque, auréolée de milliers de petits yeux gras, poireaux, oignons.
Les aînés y faisaient même le chabrol, en ajoutant au fond de l’assiette un peu de vin !
Ce jimboura se partageait avec les voisins, par amitié et solidarité. La réciproque était toujours de mise, ainsi l’on pouvait manger des cochonnailles durant tout un mois !
Au menu du 9 février
Cette soirée du samedi 9 février à la salle du Foirail est prévue pour ça.
A partir de 19h30, vous pourrez prendre part à ce repas concocté par les bouchers duraquois: jimboura, fricassée, boudin, pâté de tête, rôti de porc, haricots couenne et dessert. Boissons comprises.
Un spectacle de magie ponctuera la soirée avec Denis Fabre, comédien et artiste de rue pour « Tout ce que je dis est vrai ».
D. B.
Infos pratiques: le prix du repas est fixé à 25€ adultes, et 12€ pour les enfants de moins de 12 ans. Réservations obligatoires au 05.53.83.63.06.