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La sénatrice du Lot Angèle Préville juge sévèrement la venue de Macron à Souillac

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Angèle Préville, sénatrice du Lot.

Angèle Préville, sénatrice du Lot.

« J’étais à Souillac, et j’y suis restée jusqu’au bout. Voir la ville morte, personne dans les rues, les rideaux des commerces baissés, les gens étaient aux fenêtres pour essayer de voir ce qu’il se passait. C’était une image terrible… »

Angèle Préville, sénatrice du Lot (PS), n’est pas tendre suite à la visite d’Emmanuel Macron, qu’elle considère comme un exercice de communication.

« Nous étions de 15 h à 22 h, restés assis dans ce palais des congrès, sans bouger, sans manger… On dit que c’est une performance physique pour Emmanuel Macron, mais pour les maires… Il y en avait beaucoup d’âgés, qui venaient de très loin, qui avaient fait beaucoup de route… Certes il a pris des notes pendant 1 h 30 puis il est intervenu sur des sujets qu’il connaissait… Ça n’a rien d’exceptionnel, les profs font ça toute la journée ! »

La sénatrice, qui ne cache pas que son jugement est sévère, trouve toutefois que « la chose positive, c’est qu’il a vu toute une assemblée de maires, il a quand même écouté pour une fois ».

Un vrai débat ?

Elle poursuit : « Est-ce vraiment un débat ? On pose une question, il répond… Mais on ne revient pas dessus, il n’y a pas d’échange, ce n’est pas un vrai débat ».

C’est donc cette idée générale de Grand Débat National que la sénatrice remet en doute. « Ça va partir dans tous les sens, redoute-t-elle. Quand on fait un débat, on donne de l’information pour que chacun ait les connaissances nécessaires afin de pouvoir débattre… » Et elle regrette que ce ne soit plus la Commission Nationale des Débats Publics qui soit en charge de l’organisation de ce Grand Débat National.

Son issue la laisse aussi perplexe : « On ne sais pas ce qui va être fait des questions et des propositions… Cela aurait dû être dit dès le départ, là je ne suis pas sûre qu’il y aura de la transparence ».

Référendum d’Initiative partagée

De leur côté, les élus socialistes ont lancé l’idée de demander un Référendum d’initiative partagée au sujet du rétablissement de l’ISF, qui peut être légalement demandé à partir du moment où 185 parlementaires et 4,7 millions de citoyens soutiennent la tenue de ce référendum. À ce jour, le PS a réussi à obtenir l’accord de 140 parlementaires, et une plateforme sur le web permet de rassembler l’adhésion des citoyens. 


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