
Vern Cotter (à gauche) avec le président de Montpellier, Mohed Altrad (à droite). (©Icon Sport)
Après avoir dominé la saison 2017-2018 avec Montpellier malgré la défaite en finale face à Castres, le Néo-Zélandais Vern Cotter semblait bel et bien être de retour en Top 14.
L’ancien entraîneur de l’ASM, avec qui il a notamment remporté le premier bouclier de Brennus de l’histoire du club, signait la saison dernière son retour en France avec le MHR. À Montpellier, il est devenu l’entraîneur de rugby le mieux payé au monde (un peu plus d’un million par an).
Cependant, la deuxième saison du technicien est marquée par une importante baisse des résultats …
Une deuxième saison difficile
Contraint de s’imposer à Edimbourg pour se qualifier en quarts de finale de la Champions Cup, Montpellier s’est incliné 19-10, se faisant ainsi sortir de la coupe d’Europe dès les phases de poules.
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Et cette période de crise n’exclut pas le championnat. Alors que le MHR a fini l’exercice 2017/2018 invaincue à domicile, il compte déjà quatre défaites au GGL Stadium cette saison (et ce, à mi-saison à peine).
Critiqué sur le manque de jeu et de confiance, l’ancien sélectionneur de l’Écosse expliquait que les problèmes de l’équipe étaient surtout « des problèmes de régularité, mais que toute l’équipe fait son auto-critique et se remet en question. Il faut qu’une rébellion arrive ».
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Selon Midi Olympique, Cotter serait confronté aux forts caractères de François Steyn ou encore Ruan Pienaar qui semblerait être plutôt mécontent de son association avec le Néo-Zélandais Aaron Cruden.
Mohed Altrad catégorique sur la fin de saison
Voulant être au plus proche de ses hommes afin de comprendre cette baisse de régime, Mohed Altrad, le président du club, a bousculé son agenda afin de partir avec le groupe lors du séjour écossais. De retour à Montpellier, il s’est montré plutôt confiant et n’envisage pas de révolution pour le moment, pointant même un comportement problématique de certains cadres.
Il n’y aura pas de changement de staff ou de je ne sais quoi. Je pense que nous avons encore les moyens entre nos mains pour nous en sortir. Est ce que c’est sa faute si nous en sommes là et uniquement de la sienne ou celle du staff ou des joueurs ?
Une chose est sûre : Vern Cotter a la confiance de son président. Reste à savoir jusqu’à quand si les résultats restent aussi décevants…
Thomas ALIDIERES