
Une nouvelle étape va être engagée mi-février sur le chantier de l’EPR de Flamanville, avec le début des « essais à chaud ». (©Jean-Paul BARBIER)
La direction de l’aménagement de l’EPR de Flamanville a annoncé ce lundi 21 janvier une nouvelle étape dans le cadre des essais d’ensemble du nouveau réacteur nucléaire, engagés au printemps 2017.
« Répétition générale »
Après les « essais à froid » menés jusqu’à l’été dernier, avec notamment le gonflement à 6 bars de l’enceinte pour vérifier son étanchéité, les « essais à chaud » vont commencer dans la deuxième quinzaine de février. La direction du chantier résume :
C’est la répétition générale avant le chargement du combustible.
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Concrètement, le circuit principal va être mis en eau et chauffé à 360° grâce à des moto-pompes, le pressuriseur démarré pour atteindre et maintenir une pression de 155 bars, le circuit secondaire va également être rempli d’eau pour le tester jusqu’à la turbine. Ces essais vont durer jusqu’à l’été.
La question des soudures
Il fallait au préalable qu’un certain nombre de soudures, parmi celles sur lesquelles des défauts ont été constatés, soient réparées. La direction précise :
6 sont terminées et 4 sont en cours de finalisation. Avec l’organisation mise en place avec l’Autorité de sûreté nucléaire et les prestataires d’EDF, d’autres soudures pourront être traitées au début des essais à chaud, puis le programme de réparation reprendra à l’été.
La livraison du combustible commencera au printemps. EDF insiste :
Les équipes d’EDF et de ses partenaires industriels restent pleinement mobilisés pour réaliser le chargement du combustible au quatrième trimestre 2019, dans un objectif de coût de construction pour EDF à la date de mise en service maintenu à 10,9 milliards d’euros.
Le chantier mobilise encore quelque 4 000 salariés d’EDF et de ses partenaires, concentrés sur les essais et les finitions de l’ensemble de cette troisième tranche.