Le Pays Briard : Une partie des matchs du Mondialito a eu lieu au gymnase Boisramé. Comment la Ville a-t-elle organisé l’événement ?
Gilles Bord : C’est surtout le club de handball, le PCHB, qui a organisé ce tournoi. Une quinzaine de leurs bénévoles se sont investis du 16 au 20 janvier pour la partie technique. La plupart d’entre eux ont d’ailleurs pris des congés, ce qui montre leur investissement significatif.
Ça n’a rien coûté à la Ville, pas un seul centime.
La Ville, elle, a simplement mis à disposition le complexe Boisramé et a organisé la cérémonie d’ouverture avec l’aide de ses services techniques. On a aussi accompagné l’organisation au fil de l’eau. Mais ça n’a rien coûté à la ville, pas un seul centime, car tout était pris en charge par la fédération internationale de handball.
En tant qu’ancien arbitre international de handball, vous avez dû suivre le tournoi avec intérêt.
Je n’ai malheureusement pas pu assister à tous les matchs, mais j’étais présent, avec Monique Delessard (la maire PS de Pontault-Combault, N.D.L.R.), à chaque match de l’équipe de France. C’était important pour montrer l’investissement de la Ville et soutenir les organisateurs, mais c’était aussi un réel plaisir. La première sélection internationale c’est justement en U17. C’est marquant pour eux, ils s’en souviendront toute leur vie. Moi, je me souviens très bien de ma première sélection. C’est pour ça que le club, la fédération et la Ville voulaient faire quelque chose à la hauteur.
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La France est arrivée 3e, derrière l’Allemagne et l’Espagne. Vous n’êtes pas trop déçus ?
Elle n’est pas passée très loin d’une qualification en finale lors de la demi-finale contre l’Allemagne au Plessis-Trévise vendredi 20 janvier. Mais au final, il y a un petit manque de maturité dans le jeu des jeunes Bleus. Ils ont fait preuve de plus de précipitation que l’Allemagne et l’Espagne, qui méritent bien leur place de 1er et 2e. Le jeu de ces deux équipes était plus abouti, donc le résultat final est cohérent. L’Allemagne avait une vraie puissance grâce à de gros gabarits, tandis que l’Espagne avait d’excellents joueurs, notamment Mamadou Diocou qui a été élu meilleur joueur du championnat.
C’est important, pour vous en tant qu’élu et ancien sportif, d’organiser de tels événements sportifs à Pontault ?
Le sport est un formidable vecteur d’éducation. J’en suis persuadé. Il fait tomber à lui seul toutes les barrières sociales. On y est tous égaux. Nous accueillons régulièrement des compétitions où événements sportifs internationaux pour cette raison. En 2010, c’était la nuit des arts martiaux, en 2011 les championnats intercontinentaux de boxe anglaise, en 2012 la nuit de la glisse avec Taïg Khris (triple champion du monde de roller, N.D.L.R.) et en 2014 la coupe du monde de viet vo dao, pour ne citer qu’eux. On essaye à chaque fois de mettre en avant une discipline en présentant ce qu’il y a de mieux.
En plus, la ville compte plus de 9 000 licenciés dans les 47 associations sportives. C’est près d’un quart de la population !
Que prévoyez-vous prochainement ?
On essaye de s’en tenir à un événement emblématique tous les ans. Et pour 2018, je vous assure que l’on prépare quelque chose de bon, de très bon même ! Mais je ne peux pas en dire plus pour le moment.
Propos recueillis par Pierre CHOISNET