
Jacques Pélissard et Guillaume Ducolomb ont souhaité tourner leurs vœux vers l’avenir. (©Joffrey Fodimbi)
Ils étaient une centaine ce lundi 14 janvier à l’hôpital de Lons-le-Saunier, pour assister aux vœux communs du nouveau directeur de l’hôpital, Guillaume Ducolomb, arrivé en mai 2018, et de Jacques Pélissard, maire et président du conseil de surveillance.
Des vœux attendus au regard de la situation particulière de la Communauté hospitalière Jura Sud ; fin de l’administration provisoire, devenir de la ligne 2 du SMUR, regroupement avec la clinique du Jura.
Des évolutions en tous lieux
Autant de sujets sur lesquels Guillaume Ducolomb a souhaité rapidement passer, préférant se tourner vers l’avenir ; évoquant uniquement le fait que « le devenir du SMUR ne devait pas empêcher l’évolution des urgences. » L’évolution, en tous lieux et en tout ordre, était d’ailleurs la ligne directrice des vœux de ce dernier.
Vantant tantôt « la hausse d’activités des services de médecine, des urgences, de la maternité ou de chirurgie », synonyme d’un « retour de confiance de la part des patients », tantôt « l’évolution en cours dans les différents services, telle que la transformation de 20 lits de médecine en SSR (Soins de Suite et de Réadaptation, N.D.L.R.) à Champagnole afin de fluidifier les filières de soins en répondant aux besoins des patients trop souvent en attente de lits de rééducation, ou la diminution des lits à la faveur des soins en ambulatoire. »
Un projet de dialyse pour 2019
Parmi les annonces au sein de ce discours sobre, « la volonté de redévelopper les partenariats, avec la Clinique du Jura, ou la Mutualité Française », sans pour autant en préciser exactement les contours ; celle d’un projet de dialyse, pour la fin 2019, début 2020 ; et « la poursuite de la transformation des services administratifs afin de faciliter des prises en charge médicales territoriales. Nous allons, par exemple, travailler à la mise en place d’un dossier médical identique quel que soit l’établissement, et développer un réseau d’imagerie territorial. »
De son côté, Jacques Pélissard, en qualité de président du conseil de surveillance a tenu à souligner « l’énergie, la vision d’avenir et l’audace du nouveau directeur, après que l’hôpital ait connu un temps de flottement. »
L’occasion également à travers ses vœux d’appuyer la nécessaire solution à trouver par rapport à la ligne 2 du SMUR, et de rappeler, comme il l’avait déjà fait en conseil municipal, « la possibilité d’explorer des partenariats avec le SDIS à travers un système intelligent. »