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En Bretagne, ce charcutier est multi-primé

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Yannick Manivel a été primé pour sa dernière création, une terrine à l'Espelette qui vient rejoindre de multiples autres prix.

Yannick Manivel a été primé pour sa dernière création, une terrine à l’Espelette qui vient rejoindre de multiples autres prix.

À l’entrée de sa charcuterie de Trélivan, près de Dinan (Côtes d’Armor), des dessins d’enfants : « Les meilleures merguez du monde. » Derrière l’étal, de nombreux certificats attestent de la qualité de sa charcuterie : des prix pour son andouillette en 2000, pour son pâté de campagne, prix international en 2000, pour ses tripes en 2001, pour son boudin en 2015, son saucisson à l’ail et d’autres encore.

Yannick Manivel, charcutier artisanal, collectionne les récompenses. Il vient d’en ajouter une avec une terrine agrémentée de piment d’Espelette.

Une création reconnue et primée par la confrérie gastronomique normande, La Tripière fertoise, comme l’explique Yannick Manivel :

« C’est un pâté que j’ai créé il y a un an sur les conseils d’un client. Il m’avait recommandé d’essayer le piment d’Espelette, un piment pas fort et parfumé. Les clients ont beaucoup apprécié. C’est pourquoi je me suis décidé à l’envoyer pour le concours » 

Une charcuterie au sel de Guérande

Au-delà de cette reconnaissance à ce concours de « terrine de porc créative » (mention d’honneur, 8e sur 40), ce sont toute les créations du charcutier qui sont à saluer :

« Toute ma charcuterie est assaisonnée au sel de Guérande. Pas de colorants. Ça n’a pas la même couleur. Le jambon est plus gris par exemple mais question goût, c’est un régal » 

Yannick n’utilise plus les sels nitrités, « du coup, il faut moins de sel dans les préparations. »

La préférence locale

Fin charcutier, mais aussi fin gourmet, Yannick Manivel met un point d’honneur à innover dans la qualité : 

« Je travaille toujours avec le local et ceux qui élèvent les cochons pensent d’abord qualité comme moi. J’ai eu de la chance de travailler avec d’anciens charcutiers. Ça m’aide à retrouver le goût d’antan »

D’ailleurs, tous les matins, il relit la devise d’un vieux charcutier :

« Celui qui renonce à devenir meilleur, cesse d’être bon »

Si la reconnaissance de ses pairs est importante pour l’homme du métier, celle de ses clients l’est encore plus. Et parmi ses fidèles, il y a les enfants qui savent qu’ils ne repartiront pas sans un petit morceau de bonne charcuterie à déguster.


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