![Mise au point de Richard Jacquet, maire PS de Pont-de-l'Arche : « Si je me bats pour ce projet [de centre culturel], ce n'est pas pour satisfaire une quelonque mégalomanie. »
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Mise au point de Richard Jacquet, maire PS de Pont-de-l’Arche : « Si je me bats pour ce projet [de centre culturel], ce n’est pas pour satisfaire une quelonque mégalomanie. » ©La Dépêche de Louviers – TG
Richard Jacquet a donné une place notable à la culture (et aux loisirs) lors de ses vœux du vendredi 11 janvier 2019. Ce n’était pas le fil conducteur de la soirée. Néanmoins, le maire PS de Pont-de-l’Arche a ainsi souligné sa « vision politique », ses « valeurs », restant fidèle à sa promesse de créer le centre culturel. Avec quelques bémols toutefois…
Nous avons pris la décision de décaler sa réalisation.
Après avoir évoqué la « rude épreuve » de l’année 2018 et les efforts réalisés pour assainir les finances communales, Richard Jacquet choisit la prudence dans la poursuite des projets, au risque, peut-être, de voir son objectif au cœur des débats pendant la campagne électorale à venir.
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« Porter ce projet dans la durée »
La raison évoquée dans cette décision est bien évidemment financière. Le maire de Pont-de-l’Arche le souligne ainsi :
La situation de la commune n’est plus celle qu’elle était à la genèse du projet en 2011. Nous avons perdu depuis cette date 500 000 € de recettes annuelles. Je veux m’assurer de la capacité de la ville à porter ce projet dans la durée.
En plus de cela, la Ville attend toujours le « positionnement du Département, qui n’a toujours pas confirmé sa participation financière. Elle était attendue à hauteur de 800 000 € dans le premier contrat et je ne peux raisonnablement pas engager la ville, sans une confirmation de ces montants », précise le premier magistrat.
Droit à la culture
En dehors des aléas politiques sur ce dossier, Richard Jacquet profite de l’occasion pour en rappeler la philosophie :
La lecture publique, l’éducation artistique sont selon moi tout aussi importantes que d’autres compétences qui font notre quotidien. Si je me bats pour ce projet, ce n’est pas pour satisfaire une quelconque mégalomanie comme je peux l’entendre, mais parce que nous avons tous droit à la culture. La culture qui épanouit, la culture qui émancipe, la culture qui permet de développer l’imaginaire, le libre arbitre.