
Le maintien de Mondeville, on y croit ! (©Sport à Caen)
Après dix matchs, donc à une journée de la fin de la phase aller, Mondeville ne compte toujours aucune victoire à son actif. Mais on croit dur comme fer au maintien des Mondevillaises sur Sport à Caen. On vous dit pourquoi.
Parce que le système est favorable à Mondeville
En Ligue féminine, on peut terminer dernier de la saison régulière et se sauver. Le système des playdowns, que Romain L’Hermitte aime désormais un peu plus, offre la possibilité de survivre en élite à la faveur de six derniers matchs. Mondeville, sauf miracle, jouera contre les trois autres équipes classées parmi les quatre dernières places. Les résultats des confrontations directes déjà effectuées en saison régulière seront pris en compte mais ne pèseront pas plus. Alors, sauf à commencer avec un très gros retard, tout se jouera durant ces dernières semaines de compétition. Le dernier de ce classement à quatre descendra. Or Mondeville aura alors des arguments intéressants à faire valoir : ses jeunes seront un peu moins jeunes qu’on début de saison et Courtney Hurt un peu plus en rythme qu’en janvier…
Parce que Courtney Hurt, ça change tout
Bien sûr, elle manque de rythme et n’arrive pas au mieux de sa condition physique. Oui mais avoir Courtney Hurt dans son équipe, quand seulement deux autres joueuses sont capables de marquer régulièrement beaucoup de points, ça change beaucoup de choses ! Courney Hurt, qui dépassait les 20 points par match lors de sa dernière saison à Mondeville, constitue une plus-value évidente dans un effectif qui manque de leaders d’attaque. Son retour au club est aussi une rotation supplémentaire qui permettra de faire souffler tout le monde et, par conséquent, d’apporter davantage d’intensité sur le terrain. Sans compter l’impact mental qu’une joueuse de ce calibre peut avoir sur l’ensemble de l’équipe…
Parce que Kim Gaucher (c’est tout)
17,6 points, 4,8 rebonds, 2,4 passes décisives et 2,4 interceptions par match : le rendement de Kim Gaucher depuis son retour de blessure est de très haut niveau. Mondeville n’aurait pas pris les roustes qu’il a reçues en début de saison s’il avait pu jouer avec sa capitaine canadienne, qui souffrait alors d’une fracture de fatigue au pied. Depuis le retour de Kim Gaucher, joueuse la plus importante de l’effectif local par son apport et son leadership, Mondeville perd de peu. Trois des cinq défaites concédées avec elles le furent sur la dernière possession. Kim Gaucher ne mènera pas à elle seule Mondeville au maintien, mais on sait qu’elle donnera tout pour y prendre part activement en cette dernière année de contrat.

Kim Gaucher, quelle joueuse… (©Sport à Caen)
Parce que Mondeville a une vraie expertise
Lutter pour le maintien, l’USO Mondeville connaît bien ça. Les Mondevillaises ont plus d’une fois déjoué les pronostics avec leur toute petite masse salariale. « Cela fait cinq ans qu’on fait des exploits tous les ans, souligne Romain L’Hermitte. Mais ce sont des exploits sans vraiment l’être, parce que nous avons une façon de faire qui marche plutôt bien. » L’expérience et la culture propres à l’USOM sont de vrais atouts dans une période si difficile.
Parce que Mondeville ne peut pas descendre, c’est impossible !
C’est impossible que l’USO Mondeville ne soit pas encore au rendez-vous de l’Open LFB la saison prochaine. C’est, avec Bourges, le club ayant le plus long vécu en Ligue féminine. 23 ans de présence ininterrompue nous ont trop habitués à cela pour que l’édifice ne s’écroule. Mondeville ailleurs qu’en LFB, c’est impossible !