
Jean-Luc Baguelin, adjoint au maire chargé des travaux, devant la salle polyvalente. (©Le Réveil de Neufchâtel )
Le chantier de la réhabilitation de la salle polyvalente de Feuquières (Oise) devrait bientôt commencer. Ce bâtiment de 800 m2 comporte beaucoup d’amiante du plafond à l’entourage des fenêtres. La totalité de son traitement devrait coûter cher à la municipalité.
La salle polyvalente date de 1979
Un diagnostic a d’abord été effectué par l’APAVE, organisme technique de contrôle, comme le souligne Jean-Luc Baguelin : « Nous avons fait un bilan complet du bâtiment au niveau de l’électricité, l’amiante, la sécurité incendie et le chauffage avant d’entreprendre les travaux necessaires à sa réhabilitation. Nous pensions que la toiture était la seule concernée par l’amiante ».
La salle polyvalente a été construite en 1979. « Les années soixante-dix et quatre-vingt furent des périodes où l’amiante était très utilisé dans tous les bâtiments publics. Il n’était pas cher. Il était isolant et ininflammable. Son utilisation a été interdite en France à partir de 1997. Mais nous le retrouvons dans différents supports : dans les peintures, colles, isolation et joints », énumère l’élu.
Des entreprises spécialisées et homologuées
Ce lieu a 40 ans. Des fuites d’eau de plus en plus importantes et nombreuses ont été constatées lors des fortes précipitations. Le parquet de la salle polyvalente s’abime par endroits. Les élus ont aussi programmé l’isolation thermique et le chauffage. Pour tous ces travaux, il faudra prendre en compte la présence de l’amiante.
La municipalité va donc devoir faire appel à des entreprises spécialisées et homologuées.
Quand vont commencer les travaux ? L’adjoint informe :
« Nous sommes en pleine étude depuis trois mois. Nous devrions avoir par le maître-d’œuvre un chiffrage courant janvier pour savoir où nous allons ».
La collectivité va déposer un dossier de demande de subventions pour que la facture ne soit pas trop élevée pour les Feuquiérois. La réhabilitation de la salle polyvalente a deja été inscrite dans le contrat de ruralité signé entre la Communauté de communes de la Picardie verte et l’État.