Plusieurs interpellations ont eu lieu samedi 22 décembre 2018, en marge de la manifestation des gilets jaunes à Toulouse. (©Maxime Gil / Actu Toulouse)
Samedi 22 décembre 2018, plusieurs milliers de gilets jaunes ont défilé dans les rues de Toulouse lors de l’acte VI de la contestation. En marge de cette manifestation, 18 personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre. Mercredi 26 décembre 2018, les premières comparutions ont eu lieu avec la prononciation de plusieurs peines fermes.
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Repéré par l’hélicoptère
Nos confrères de La Dépêche du Midi rapportent qu’un Bulgare de 31 ans a été interpellé, alors qu’il tentait de dégrader des caméras de vidéo-surveillance à la station de métro Jean-Jaurès. « Elles sont bien conçues, je n’y suis pas arrivé », explique-t-il.
Les #GiletsJaunes sous surveillance aérienne alors que le cortège arrive devant Monoprix #Toulouse #ActeVI #Acte6 pic.twitter.com/h87xocmjWu
— Maxime GIL (@gil_maxime_34) December 22, 2018
Ce dernier a été repéré par l’hélicoptère de la gendarmerie, qui surveillait alors le mouvement samedi. Alors qu’il a également insulté un policier ainsi qu’un procureur, l’homme a été condamné à 3 mois de prison ferme (plus 3 avec sursis), 2039€ d’amende à payer à Tisséo et a été interdit de manifester à Toulouse pendant deux ans.
Barricades et jets de projectiles
Un autre dossier était traité, mercredi 26 décembre. Celui d’un homme de 27 ans, arrêté après avoir monté des barricades et jeté des cailloux sur les forces de l’ordre, boulevard de Strasbourg.
Malgré un casier vierge, il a été condamné à un mois de prison ferme (plus 5 avec sursis), interdit de manifester en Haute-Garonne pendant 2 ans ainsi qu’à verser 2000€ (800€ de préjudice moral et 600€ pour chacun des policiers).
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Des objets « pour faire du grabuge »
Enfin, France Bleu Occitanie ajoute qu’une troisième condamnation a été prononcée à l’encontre d’un autre homme âgé de 27 ans, interpellé pour des jets de fumigènes contre des policiers ainsi que pour le transport de divers objets comme deux barres métalliques, un lance-pierre, une cagoule, des bombes de peinture ou encore un chalumeau.
Un attirail « seulement pour faire du grabuge » justifie-t-il. Il a écopé de 3 mois de prison ferme et d’une interdiction de manifester dans le département pendant 2 ans.