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A Briouze, le maître-artisan Christophe Tabouret évoque son Noël à la maison et au travail

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Christophe Tabouret effectue des commandes de chocolats mais aussi de produits salés.

Christophe Tabouret effectue des commandes de chocolats mais aussi de produits salés. (©L’Orne Combattante)

A Briouze (Orne), le maître-artisan Christophe Tabouret n’échappe pas à la règle : il est ouvert en période de Noël. En proposant de multiples variétés de chocolats, celui-ci suscite les venues de dernières minutes de certains clients. Stress, intensification du travail trois à cinq fois plus important, la peur de se tromper dans les commandes, le fait de bien vouloir servir tout le monde… rude est cette période où l’exigence est de taille pour ravir les clients.

Lire aussi : Pour Noël, un maître-artisan de Normandie réalise des chocolats avec… des gilets jaunes

Noël est une période que l’on attend mais qu’on est également pressé de voir se terminer. »

Pour le Briouzain, c’est la 33è année qu’il travaille pour Noël. Et comme chaque année, les clients affluent dès l’ouverture de la boutique.

Pour Briouze, on ne peut pas être fermé. Dès 7 h du matin, les anciens et les habitués sont déjà devant le magasin. »

Lire aussi : Commerce. A Briouze, le maître-artisan Christophe Tabouret ouvre un établissement secondaire

Un petit réveillon

En plus de l’intensité de charge de travail, la forme reste très importante pour bien travailler. Et dès 3 h du matin, Christophe Tabouret est dans ses laboratoires. Il travaille à sa boutique toute la journée en non-stop, jusqu’à 19 h 30 le 24 décembre. Mais la journée ne se termine pas là car il prépare les commandes pour le 25. Bien entendu, il réveillonne en famille. 

Le 24, c’est un petit réveillon de 2-3 h, avec champagne bien sûr. Après, j’ai de la chance de travailler en famille, donc je n’ai pas le sentiment de ne pas fêter Noël. »

La pression redescend

Qui dit petit réveillon nécessite un minimum de récupération. Le maître-artisan le reconnaît, il dort moins, mais ce n’est pas grave. Cela n’a jamais empêché à sa femme et lui-même de ne pas travailler à Noël. Une des journées de travail les plus chargée de l’année, mais qui lui convient très bien.

Le 25 au soir, il y a les retombés, mais on oublie vite la fatigue comme on travaille le 26, affirme-t-il. En tout cas, on remet ça le 1er ! »

Christian Tabouret effectue des commandes de chocolats mais aussi de produits salés.


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