
Le colonel Jacques Menthonnex, en compagnie de l’adjudant-chef Franck Bridet. © Amandine Héraud.
Une cinquantaine de jeunes lotois ont fait leur entrée dans l’armée de terre en 2018, affectés à l’un des cent métiers et plus, proposés.
« Il nous appartient d’assurer le recrutement et la sélection des candidats aux métiers de l’armée de terre » déclare le colonel Jacques Menthonnex, responsable du recrutement dans l’armée de terre pour le Grand Sud-ouest, en visite au Cirfa de Cahors. Tous les ans, au niveau national, 15 000 jeunes font leur entrée dans l’armée de métier, soit une moyenne de 600 officiers, 14 000 sous-officiers et 13 000 soldats du rang.
Une centaine de métiers
L’armée propose une centaine de métiers et de spécialités, qui vont du cuisinier au maître-chien, en passant par le couturier, le fantassin, l’infirmier ou le sapeur-pompier, pilote de char ou mécanicien. Les recrutements s’opèrent à différents niveaux d’études, qui vont de l’infra-baccalauréat au doctorat et à travers un panel d’âge allant de 17 à 30 ans.
Bons points pour les Lotois
S’agissant du Lot, une cinquantaine de jeunes aux profils variés, ont signé leur engagement en 2018. Parmi eux, des conducteurs d’engins, des fantassins, des sous-officiers, des officiers…
« Le Lot contribue de belle façon à ce recrutement, avec des jeunes qui ont le sens de l’engagement » souligne le colonel Menthonnex. « Plus généralement, le soldat français est reconnu pour sa qualité, sa clairvoyance et la réussite de ses missions ! » assure le colonel. Il rappelle que ces recrutements se font sur la base de contrats renouvelables, pouvant se traduire par des plans de carrière, en fonction des choix de chacun. « Je vous invite à venir voir tous les champs des possibles qui peuvent s’ouvrir à vous en entrant dans l’armée ! » indique-t-il.
Se former, acquérir une expérience
L’armée joue également un rôle d’opportunité permettant d’acquérir des formations et de l’expérience professionnelle.
Moins de 15 % des Lotois qui signent un contrat d’engagement dans l’armée font marche arrière, contre ? des recrues au plan national, qui demandent à retourner dans le civil.
« L’armée de terre est un endroit où la valeur personnelle est fondamentale, indépendamment des origines, du sexe, de l’âge, du niveau social… » termine le colonel Menthonnex en adressant ses compliments à l’équipe lotoise des recruteurs.
JEAN-CLAUDE BONNEMÈRE
(*) C.i.r.f.a : Centre d’information et de recrutement des forces armées
Contact : 1, rue de la Barre, 46 000 Cahors ? tél. 05 65 20 36 60